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VILLEDIEU Jeanne
    Arbre d'ascendance
    PËre : VILLEDIEU Nn
    Freres/Soeurs :
       VILLEDIEU Magdeleine (?)
    PrÈnom : Jeanne
          Nom de famille : VILLEDIEU
    Information de famille :
          avec POUZACHE Claude :

VILLEDIEU Madeleine
    Naissance :
          Lieu : ArdËche France - Mirabel
    PrÈnom : Madeleine
          Nom de famille : VILLEDIEU
    Information de famille :
          avec PASTRE Antoine :

VILLEDIEU Magdeleine
    Arbre d'ascendance     Arbre de descendance     Chronogramme
    PËre : VILLEDIEU Nn
    Freres/Soeurs :
       VILLEDIEU Jeanne (?)
    Note :
Son beau-pËre Antoine et son mari Estienne meurent ý 15 jours d'intervalle au mois d'octobre 1751; certes le domaine qui lui est laissÈ, lui donne une aisance qui n'est pas minime. Son beau-pËre ý la suite de ses ancÍtres a patiemment ÈlaborÈ la concentration et le remembrement avant la date de ses terres: elle a pour l'assister 1 berger, 1 valet et une servante, mais cela constitue une lourde responsabilitÈ pour une femme. Elle n'en mËne pas moins son affaire de main de maÓtresse-femme «Le trentiËme jour du mois de norembre 1758» elle acquiert de Jeanne-Marie Amblard de La Villedieu «une piËce de prÈ» qu'il nous est facile de repÈrer dans le cadastre actuel et dans le paysage de Saint-Germain La Villedieu un prÈ «confrontant du levant la riviËre d'Auzon, du couchant bÈul du moulin de PastrÈ, de bize» nous l'aurions devinÈ «prÈ de ladite Villedieu, de marin prÈ de ma~tre Rigaud» prÈ naturellement grevÈ de servitudes «paysages, libertÈs et facultÈs». Cet achat se fait au prix de 1.024 livres, payÈes en «bonnes espÈces de cours et valeur». Notons que Magdelaine est rÈputÈe ainsi que les tÈmoins «illeterÈe». Les droits de lods sont acquittÈs ý Monsieur le Comte de VoguÈ soit 100 livres pas moins de 10%!
Comme si les charges de la propriÈtÈ des Chazes, l'Èducation de ses enfants, la surveillance de sa domesticitÈ ne suffisaient pas, Magdelaine va avoir ý dÈmÍler l'imbroglio des tracasseries de son beau-frËre Claude Pouzache, Èpoux de Jehanne Villedieu. La genËse de ce procËs qui va durer pas moins de 27 ans, rÈside dans la rÈmission d'hÈritage faite par Jacques Chabert son oncle en faveur de sa mËre remariÈe (cas assez rare pour que nous le signalions). Cette rÈmission aprËs les prÈcautions d'usage «sans aucune garantie de la part dudit Chabert» rÈvËle que l'hÈritage s'ÈlËve ý «la somme de deux cent nonantes livres». Outre son beau-frËre Magdelaine s'en prend ý son neveu qu'elle assigne en tant «qu'hÈritier et lieutenant de Jacques Chabert premier du lieu de Saint-Sernin», la mÍme annÈe «pour se voir condamner ý payer ý la requÈrante» en deniers ou quittances (la m’tine !), premiËrement la somme de 428 livres pour la constitution «en droits paternels» inserrÈs au contrat de mariage de ses parents le 4 fÈvrier 1704, puis celle de 200 livres de la donation ý Jean Silhol, encore celle de 175 livres lÈguÈe par le mÍme Silhol ý Magdelaine le 4 avril 1723, sans compter la condamnation, elle demande le versement des intÈrÍts de la somme due. Notons que les problËmes dÈbutent en 1724 lors de la rÈdaction du testament de sa tante Magdelaine Villedieu elle aussi, devant MaÓtre Rigaud, notaire ý Villeneuve de Berg.
La rÈmission d'hÈritage a deux rÈcipiendaires Jeanne, l'Èpouse de Claude Pouzache, morte entre temps et Magdelaine Villedieu qui elle avait ÈpousÈ Estienne PastrÈ. Les querelles de famille et d'hÈritage semblent monnaie courante ý ces Èpoques particuliËrement tracassiËres: mais les termes notariÈs sont assez vagues pour laisser «les fruits et revenus» ý Jacques Chabert Èpoux de la premiËre Magdelaine Villedieu et permettre ý un Claude Pouzache ou ý n'importe quel autre Vivarois l'occasion de «chicaner».
Il est indÈniable que les deux parents de notre Magdelaine s'Ètaient entendus pour la dÈshÈriter ou la dÈpossËder, ý coup sñr pour ne pas lui verser sa part. C'Ètait mal la connaÓtre, elle va contrattaquer. Le 5 novembre 1754 par la voie de Claude Lebrat, huissier au «Bailliage de Villeneuve de Berg» qui s'est «expres acheminÈ aux domicilles de Claude Pouzache mary de feu Jeanne Villedieu» et «enceluy de FranÁois Pouzache du lieu de Saint-Germain». Il leur est enjoint de «restituer les fruits et intÈrÍts» de la moitiÈ des biens de Simon Villedieu, pËre de Magdelaine, et ce «depuis le dÈcËs» du mÍme Simon jusqu'au 11 mai 1753, jour de la rÈmission qu'il «a faitte» d'hÈritage ý «aultre Magdelaine Villedieu, veuve d'Estienne PastrÈ», non sans avoir au prÈalable laissÈ copie du testament «ý la dite Villedieu». Nos deux compËres allaient-ils s'y conformer ? Nenni, ils sont certainement coutumiers du fait, ils se retournent contre Jacques Chabert.
Un bref adressÈ par le juge Barruel le 14 dÈcembre 1757 ý «messieurs les Baillis et juges... supplie humblement Claude Pouzache au procËs qu'il a pendant contre Jacques Chabert», le suppliant voudrait demander que pour l'exÈcution «de nos appointements, ils vous plaise lui permettre de faire signifier la sentence par vous rendue» par la copie qui lui fut signifiÈe par exploit du 8 septembre. Pouzache veut manifestement gagner du temps. La mÍme annÈe, un extrait du registre paroissial rÈdigÈ par «Chambon, curÈ» originaire de Lussas, nous donne la date du dÈcËs de Magdelaine Villedieu premiËre, survenue le 16 janvier 1728 «agÈe de quarante cinq ans environ (sic !)»: ce papier est ý verser au dossier du procËs intentÈ par Magdelaine Villedieu seconde ý Claude Pouzache qui conteste de mauvaise foi tout le processus de l'hÈritage.
1757 passe sans qu'il soit question de procËs; le «23e» juin 1758, l'affaire est relancÈe. Un exploit est signifiÈ ý nouveau ý Claude Pouzache qui fait suite ý celui du 25 avril prÈcÈdent qui lui intimait l'ordre «de venir au premier jour plaider» pour son procËs «d'entre parties». Manifestement, les exploits restËrent lettre morte pour notre homme qui se refuse ý l'un comme ý l'autre, ý se rendre ý Villeneuve de Berg. D'ailleurs le m’tois n'en est pas ý son premier mÈfait: un exploit du 31 mai 1758 adressÈ comme les prÈcÈdents «a Messieurs les Baillis et juges du pays de Vivarais» nous rÈvËle que «Claudine Chabert», veuve de FranÁois Villedieu, mËre de Magdelaine et bellemËre de Claude Pouzache, intente un procËs ý propos de la constitution de dot inscrite dans son contrat de mariage en date du 13 juin 1718; dot qui s'Èlevait ý «six cens quarante livres» et comme «les biens des dits Villedieu sont jouis et possÈdÈs» par Claude Pouzache, il ne fait nul doute possible que notre retors ne les ait dÈtournÈs ý son profit.
L'exploit qui lui est assignÈ l'enjoint de se prÈsenter devant les Baillis et juges, en condamnation de la somme de cinq cent quarante livres. Les autres cent livres Claudine Chabert les avait lÈguÈes ý Magdelaine Villedieu sa fille. Le lendemain, Lebrat l'huissier se transporte aux Chabrols, paroisse de La Villedieu pour lui signifier l'exploit de la veille et assignation «dens huits jours prochains» de se prÈsenter au Bailliage: s'exÈcute-t-il ? Certes pas !
Le procËs intentÈ par Magdelaine ressurgit en 1759, le 24 mars elle fait cause commune avec les Chabert contre leur gendre et beau-frËre; le 18 mai, Magdelaine se voit enjoindre ý la requÍte de Claude Pouzache «de rapporter toutes les sommes ý elle constituÈes en dot» dans son contrat de mariage et de restituer celles qui lui auraient ÈtÈ payÈes «acompte de la dite dot». Il s'appuie sur une sentence du 22 Juillet 1742, dÈclarant qu'il n'y avait pas lieu de procÈder au partage. DÈroutant pour le moins ! S'agit-il d'un faux,puisqu'il aurait encore exposÈ qu'il avait ÈtÈ fait «une extimation des biens» par les procureurs Bernard et Antoine AndrÈ qui demandaient la restitution des sommes payÈes aux experts «suivant leur rapport» et Pouzache offre de la procurer en cas de «deny». DÈcidement, les arcanes de la justice d'alors, n'ont pas fini de nous Ètonner.
Il s'avËre en effet que la premiËre des conclusions est contre le droit. On satisfait au rapport dit l'auteur des «loix curtis» en rapportant la mÍme chose «quon a receu» ou en «moins prenant sur la succession et hÈrÈditÈ». C'est la disposition expresse de la «nouvelle quatre vingts dix sept, chapitre six» la mÍme dÈcision se trouve en «la loy cinquiËme au code DE Colationnibus». Nous avons par la voix de MaÓtre Barruel, un cours de Code Civil avant la lettre dont nous pouvons apprÈcier la logique. L'argent que le crÈancier «a receu et qu'il deduit sur ce que le dÈbiteur doit» fait prÈcisÈment imputation; on fait un compte dans lequel on calcule le montant des droits et ensuite les sommes payÈes «quont dÈduit» sur le montant du premier calcul et on en vient ý une rÈduction !
Le cours de droit continue ! Il n'y a pas d'autre moyen d'imputer par consÈquent «votre sentance ayant ordonnÈ de rapporter et imputer...» elle a chargÈ seulement la suppliante de «moins prendre» ! «Ainsy la prÈtention hurle d'un cÙtÈ contre le droit et d'autre cÙtÈ contre ce que vous avez jugÈ». MaÓtre Barruel ergote sur l'erreur commise par l'ingÈnue Magdelaine qui a rapportÈ «touttes les sommes constituÈes». Quant ý la deuxiËme conclusion, elle est tout ý fait «illusoire et chimÈrique» et il ressort que la demande de Claude Pouzache est ý pure perte et «d'ailheurs de mauvaise foy». Il en fallait peut-Ítre plus pour dÈmonter le fin m’tois qui ne savait ni lire, ni Ècrire mais qui dans son ingorance avait le don d'Èluder la question et de dÈtourner la loi. Le cas de Pouzache n'est pas isolÈ, nos ancÍtres Ètaient analphabËtes, mais pÈtris de droit !
L'huissier Lebrat n'en a pas fini avec ses voyages pendulaires de Villeneuve de Berg aux Chabrols. Claude Pouzache reÁoit le 24 mai 1759 de MaÓtre Barruel copie d'une supplique adressce ý «Messieurs les Baillifs» lui annonÁant que Claudine Chabert poursuit contre lui «la condamnation de 5001ivres» qu'elle prÈtend lui Ítre dues de reste de sa constitution de dot. Nous avons encore une fois ý l'historique du procËs qu'il soit du fait de Claudine ou de Magdelaine, depuis l'oncle Silhol en passant par «Gratient Valentin» qui devait au testateur 86 livres en capital et intÈrÍts. Le procËs est loin de toucher ý sa fin, mais les exploits, les Suppliques nous Èclairent singuliËrement sur l'esprit procÈdurier et tracassier du temps, mais aussi sur les jalousies, les haines tenaces entre voisins,parents mÍme et sñrement sur la mesquinerie quasi quotidienne des paysans Bas-Vivarois et voire les bassesses qu'illustreront les exploits suivants.
Il s'avËre que la haine nourrie par nos trois plaideurs ait une source commune: les malversations de l'ancÍtre qui prenaient sur la dot de ses belles-filles pour constituer celle de ses filles ! Celles-ci allaient naturellement «se payer sur la bÍte». Glaudine Chabert habitait chez sa fille Jeanne donc chez Claude Pouzache: elle y aurait ÈtÈ aux dires de son gendre «nourrie et entretenue», et mÍme considÈrce comme «ma~tresse absolue». Agissant de concert avec sa fille et son frËre Claude Pouzache, la belle-mËre aurait sorti «furtivement» de la maison du suppliant, peu ý peu, tout ce qu'il y avait de «plus considÈrable» pour le faire passer chez Magdelaine Villedieu aux Chazes. Burlesque ! Le tableau ne serait pas complet si le gendre spoliÈ ne demandait pas ý sa belle-mËre de «rapporter toutes les nipes, hardes, croix et bogues d'or compris dans sa constitution dotale». FieffÈe Belle-mËre, gendre dÈlicat qui voudrait bien qu'elle les lui rapporte pour savoir «enquoy consistent les dites hardes, nipes linge, bogues et croix d'or». La farce continue. Si encore, elle n'avait emportÈ qu'un habit de popeline, et habit complet avec les coiffes, mouchoirs, bas «soulliers» de Jeanne Villedieu sa fille, mais «un habit complet de burate, une croix d'or de 17 livres, un anneau d'or du mÍme prix, six draps ou linceuls de toile de 3 livres chacun». Quel dÈmÈnagement ! Cette requÍte est prÈsentÈe par Lebrat ý Magdelaine aux Chazes: il n'est pas dit si elle a ri !
Claude Pouzache fait ý nouveau preuve d'une rare santÈ morale; taisant les requÍtes prÈcÈdentes, les exploits qui lui ont ÈtÈ signifiÈs, il adresse une nouvelle supplique aux «Ballifs» pour que conformÈment ý leur sentence du 22 juillet 1742, et ý celle du sÈnochal de NÓmes, chargÈe des «dettes et lÈgitimes», Magdelaine rapporte les sommes, qu'elle a enfin obtenues de lui, pour qu'elle renonce ý ses droits paternels et aux successions en question et que Glaudine Chabert rapporte la dot constituÈe par son pËre avec les intÈrÍts ! Il pense tout bonnement que les frais qui lui ont ÈtÈ occasionnÈs par les procËs, les estimations des experts seront pris en charge par ses deux adversaires ! et qu'ainsi «rÈglÈs ý l'amiable» tout procËs et contestations finiront ! et ce le 2 mai 1759.
La riposte ne se fait pas attendre; juste le temps de compulser les piËces du dossier, pour les autres parties qui font confiance ý MaÓtre Baruel, pÈtri de droit s'il en est. La supplique reprend mot pour mot la formulation de celle de Claude Pouzache, comme pour bien remettre en mÈmoire l'affaire aux Baillis et Juges de Villeneuve de Berg. MaÓtre Baruel a particuliËrement affñtÈ sa dÈfense. Il dÈnonce Claude Pouzache d'avoir «dans tout ce qu'il a fait n'avoir d'autres vues» que celles de jeter la confusion au procËs. Il poursuit son argumentation «on en sera aisÈment convaincu en jettant les yeux» sur les origines de l'affaire: soit le testament de FranÁois Villedieu du 27.7.1723, le contrat de mariage de Magdelaine le 21 janvier 1739, sur le testament de sa tante Magdelaine en date du 25.10.1724 et la rÈmission d'hÈritage du 11.03.1753. Puis il reprend point par point les dispositions de chaque acte. Dans un premier temps, il Ètait lÈguÈ ý Magdelaine 1200 livres, ý son mariage les 100 livres de sa mËre Claudine Chabert. «Pour droits de lÈgitime maternels», plus 200 livres de Jeanne Silhol son «ayente» et 200 autres sur lesquelles elle pourrait prÈtendre «de surplus» sur les biens de son pËre, de Simon son «ayent» et de «feue Magdelaine» sa tante.
MaÓtre Barruel se surpasse et il fait la dÈmonstration que le supplique et les droits de sa cliente «soit hors de rÈplique» et il dÈmantËle l'argumentation employÈe par Pouzache: «les conventions Ètant justifiÈes... Ia preuve par tÈmoin n'est pas admissible suivant l'article second du titre vingt de l'ordonnance de 1667» et il ajoute que ce qu'a dit la sentence de 1742 «n'a pas besoin d'autre rÈponse».
Le 21 avril 1761, la lassitude ou la lenteur de l'administration du bailliage explique la supplique de Magdelaine qui fait suite ý celle de son adversaire du 8 avril qui aurait demandÈ de joindre les trois procËs qu'il avait contre son oncle, Jacques Chabert, sa belle-mËre Claudine et enfin contre Magdelaine. (Il est patent que l'homme voulait gagner du temps et Èluder le dÈnouement du procËs): ce qui incontestablement ferait h’ter les ÈvËnements et ne plus permettre ý son adversaire d'Èluder une fois de plus. En effet une continuation d'inventaire du 29 avril suivant, Èmanant du bailliage de Villeneuve «pour Claudine Chabert contre Claude Pouzache» dit ouvertement que Pouzache «aurait dans les vues dÈluder le jugement>~. Elle rappelle en effet que «la fuite» de Claudine Chabert des Chabrols et que «les fins» qu'elle a prises sont justes. Son adversaire est possesseur des biens constituÈs, les frais doivent Ítre pris sur ces mÍmes biens retenus par Claude Pouzache, la supplique rappelle qu'il y a lieu de juger cette affaire «sans sarretter a tout ce qui peut Ítre dit» par ce dernier qui profite de l'indigence de sa belle-mËre et met «tout en usage» pour la priver «de son bien qu'il retient en entier». Une annÈe passera encore que l'issue du procËs sera ý nouveau repoussÈe, manifestement MaÓtre Roudil, l'avocat de Claude Pouzache met de la mauvaise volontÈ dans la remise de sa production et des piËces en sa possession. Un bref du 17 janvier 1762, lui enjoint de les remettre dans «le delay de trois jours passÈ lesquels il sera procÈdÈ au jugement du procËs». Cela eut pour effet de h’ter les ÈvËnements puisqu'un rec,u de MaÓtre BlachËre nous livre le dÈnouement du procÈs de Claudine Chabert et de son gendre. Celle-ci s'acquitte de «sept livres pour le reste des lods qu'elle me devait» ý raison de l'acte passÈ avec Claude Pouzache devant MaÓtre Julien. L'un ou l'autre avait-il cÈdÈ ? lequel ? notre prÈfÈrence plutÙt que nos sources dira que c'est le gendre.
D'ailleurs les deux autres procÈs ne lui seront pas favorables puisque le verdict est enfin rendu le 8 fÈvrier 1763. Si Claude Pouzache fit montre d'un esprit retors, Magdelaine l'Ègalait en constance: mais l'enjeu en valait-il la chandelle ? Les deux parties s'entendent «pour Èviter de plus grands fraix». L'estimation des biens contestÈs a ÈtÈ faite, et, beau-frËre et belle-s¦ur enfin rÈussiront par «matuelle acceptation» renoncÈ au-dit procËs, circonstances et dÈpendances, «tous dÈpens demeurant compensÈs». I1 n'en demeure pas moins vrai que Claude Pouzache devra verser 2156 livres ý Magdelaine,. Le dÈcompte s'ordonne ainsi: 488 livres que Pouzache lui a remis devant MaÓtre Dumas pour le reste, un «claux» et un «devois» de son a~eul, plus la somme de 356 livres restantes qui seront «purgÈes» par notre homme dans une «annÈe prochaine», de plus 488 livres seront allouÈes ý son autre adversaire Jacques Chabert. Nous comprenons sans peine les tergiversations de notre homme qui n'avait nulle intention de cÈder pareille somme et la volontÈ de ses deux adversaires ý recouvrer leurs biens. Pas moins de 31 ans se sont ÈcoulÈs pour rÈgler ce procÈs, mais la rÈconciliation n'est qu'apparente. Claude Pouzache ne dÈsarmera pas et, Magdelaine en cÈdant les rÍnes du domaine des Chazes ý son fils FranÁois, lui transmettra ses diffÈrends: l'oncle se retournera contre le neveu. Un procËs par hÈritage si l'on peut dire !
    PrÈnom : Magdeleine
          Nom de famille : VILLEDIEU
    Information de famille :
          avec PASTRE Etienne (1710 - 1751) :
                Mariage :
                      Date : 1731
                enfants :
                   PASTRE Antoine (1741 - 1741 )
                   PASTRE FranÁois (1742 - 1814 )
                   PASTRE Marie (?)

VILLEDIEU Nn
    Arbre de descendance
    PrÈnom : Nn
          Nom de famille : VILLEDIEU
        enfants :
           VILLEDIEU Jeanne (?)
           VILLEDIEU Magdeleine (?)

VILLEPRAT de ST GERMAIN Alexandre
    Arbre de descendance
    Note :
De Chabeuil Valence
    PrÈnom : Alexandre
          Nom de famille : VILLEPRAT de ST GERMAIN
    Information de famille :
          avec GENIM Susanne :
                enfant :
                   VILLEPRAT de ST GERMAIN Alexandre (1753 )

VILLEPRAT de ST GERMAIN Alexandre
    Arbre d'ascendance
    PËre : VILLEPRAT de ST GERMAIN Alexandre
    MËre : GENIM Susanne
    Naissance :
          Date : 17 mars 1753
          Lieu : ArdËche France - Ruoms
          Note :
TÈmoins :
Louis Bonnaure, Marguerite Louise Bertrand son Èpouse. Sevenier curÈ.
    PrÈnom : Alexandre
          Nom de famille : VILLEPRAT de ST GERMAIN

VILLE Catherine
    Arbre d'ascendance     Arbre de descendance
    PËre : VILLE Mathieu
    MËre : DUFOUR Simone (? - 1551)
    Naissance :
          Lieu : Gard France - Barjac
    PrÈnom : Catherine
          Nom de famille : VILLE
    Information de famille :
          avec SAUVAN Thomas :
                Mariage :
                      Date : 1549
                      Lieu : Gard France - Barjac
                      Note :
AnnÈe du contrat de mariage
                enfant :
                   de SAUVANT Pierre ( )

VILLE Laurence
    DÈcËs :
          Date : 13 novembre 1735
          Lieu : ArdËche France - Rochecolombe
          Note :
TÈmoins :
Jean Toure, Jean Monnier gendres de la dÈfunte. Buchon curÈ
Mas de Leyris paroisse de Sauveplantade
    PrÈnom : Laurence
          Nom de famille : VILLE

VILLE Mathieu
    Arbre de descendance
    Naissance :
          Lieu : Gard France - Barjac
    PrÈnom : Mathieu
          Nom de famille : VILLE
    Information de famille :
          avec DUFOUR Simone (? - 1551) :
                Mariage :
                      Date : avant 1529
                      Lieu : Gard France - Barjac
                enfant :
                   VILLE Catherine ( )

de VINCENS Madeleine
    Arbre de descendance
    PrÈnom : Madeleine
          Nom de famille : de VINCENS
    Information de famille :
          avec de TARDIEU Jacques :
                enfant :
                   de TARDIEU Isabeau ( )

de VINCENTI de MONTSEVENY Gabriel
    Arbre de descendance
    Titre : baron de Sceautres, seigneur de Sardiges
    Profession : lieutenant au rÈgiment des Landes
    PrÈnom : Gabriel
          Nom de famille : de VINCENTI de MONTSEVENY
    Information de famille :
          avec BUISSON Marie Anne :
                enfant :
                   de VINCENTI de MONTSEVENY Marie Antoinette (?)

de VINCENTI de MONTSEVENY Marie Antoinette
    Arbre d'ascendance     Arbre de descendance     Chronogramme
    PËre : de VINCENTI de MONTSEVENY Gabriel
    MËre : BUISSON Marie Anne
    PrÈnom : Marie Antoinette
          Nom de famille : de VINCENTI de MONTSEVENY
    Information de famille :
          avec de GIGORD Henri FranÁois Joseph (? - 1850) :
                Mariage :
                      Date : 10 juillet 1804
                enfants :
                   de GIGORD JosÈphine (1805 - 1873)
                   de GIGORD Etienne AmÈdÈe (1806)

VINCENTI de MONTSEVENY Marie Charlotte
    Arbre de descendance
    PrÈnom : Marie Charlotte
          Nom de famille : VINCENTI de MONTSEVENY
    Information de famille :
          avec de ROCLES Antoine :
                enfant :
                   de ROCLES Antoine Auguste (?)

de VINCENTI Anne
    Arbre de descendance
    PrÈnom : Anne
          Nom de famille : de VINCENTI
    Information de famille :
          avec YSSARTEL FranÁois :
                enfant :
                   YSSARTEL Marie ( - 1710)

VINCENT "Une Fille"
    Arbre d'ascendance
    PËre : VINCENT FranÁois (1734)
    MËre : GARNIER FranÁoise (1728 - 1783)
    Freres/Soeurs :
       VINCENT Marie (? - 1759 )
       VINCENT Pierre (? - 1769 )
       VINCENT Marie (?)
       VINCENT Anne (? - 1758 )
       VINCENT FranÁois (? - 1756 )
       VINCENT Jacques (?)
       VINCENT FranÁois (?)
       VINCENT Pierre (? - 1766 )
       VINCENT Marie (?)
    DÈcËs :
          Date : 23 dÈcembre 1763
          Lieu : ArdËche France - Labeaume
          Note :
TÈmoins :
Simon Boucher et Jacques Croze.
    BaptÍme religieux enfant :
          Date : 23 dÈcembre 1763
          Lieu : ArdËche France - Labeaume
    PrÈnom : "Une Fille"
          Nom de famille : VINCENT

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