| TÈmoins : Jean Maurin, Joseph Maron, Simon Bonnet, Joseph Ginier, Jean Mirabel et Antoine Lunel. |
| TÈmoins: Jean Baptiste VÈzian ecclÈsiastique et FranÁois Rivet. Delclaix curÈ |
| TÈmoins: Me Desclozel, sieur Pierre Meunier, Etienne Rouveur rÈgent d'Ècoles, Jean Ranquet, Pierre Perrier. Laurac vicaire L'Èpoux est dit rÈsidant depuis environ 24 ans ý Vallon L'Èpouse est dite rÈsidant depuis environ 11 ans ý Vallon |
| Veuf en secondes noces de Anne Constaurie. |
| TÈmoins : Benoit Chabassol, Pierre Boisse, Mathieu Sabaton |
| TÈmoins : Louis Pigier son grand pËre, Marguerite Constaurie sa tante. |
| TÈmoins : Louis Pigier son grand pËre, Louise Robert sa grand mËre. |
| TÈmoins : Simon et autre Simon Boissel des Raynaud Lieu des Raynaud |
| TÈmoins : Antoine Labrot et Jacques Boucher. Epouse du dÈnommÈ Leprince perruquier ý Joyeuse, depuis 1 mois chez sa soeur Anne Èpouse de Louis Babois. |
| TÈmoins: Sieur Pierre Eldin, FranÁois Alzas, sieurs Jean BlachËre et Louis Eldin. D'Agrain curÈ L'Èpouse est dite depuis environ 3 ans ý Vallon L'Èpoux est dit du mas de Razal ý Vallon |
| TÈmoins : Pierre Ranchis, Anthoine Galline, Jean Roume, Guilhaume Meyras |
| TÈmoins : Jean Duffaut, Jacques Richard, AndrÈ Boyer, Claude Roume |
| Antoine PastrÈ meurt ý l'aube du 17Ë siËcle. En femme de caractËre, Florence fait face ý ses obligations: 1599, elle paie la rente «que fait ý Monseigneur de Johanas», celle de Monsieur de Rochecolombe et dËmeure redevable de «une ponnadiËre fromant» qu'elle doit «d'arreyrage»; celle qu'elle doit ý «Madame de La Villedieu, Suzanne de ModËne», au sieur du Bois Dumont. «Avoyne» deux boyssels, «argent» 2 livres. Ajoutons ý cela le «Cense» ý Monsieur de Rochecolombe, au Prieur de VoguÈ, ý celui de St Julien du Serre, ý celui de Sauveplantade, au commandeur de JalËs. Et-ce sans jamais faillir aux charges qui pËsent sur sa terre, comme l'attestent les cahiers de quittance soigneusement remplis. Comme si cela ne suffisait pas, elle aura la charge de ses deux petits enfants, FranÁois et Mathieu Rigaud, issus du mariage de sa fille Edme Èpouse de Mathieu Rigaud. A son veuvage, Edme aurait rÈintÈgrÈ la communautÈ des PastrÈ et abandonnÈ la tutelle de ses enfants ý sa mËre. Elle est, il est vrai secondÈe par ses fils: Antoine l'aÓnÈ qui figure dËs 1604 sur les reÁus de quittance aux cÙtÈs de sa mËre, FranÁois dËs 1608, qui Èpousera en 1610 Claudie Rigaud, la s¦ur de Mathieu. Paradoxalement, c'est FranÁois le quatriËme qui succËdera ý son pËre ý Baissac. Louis se marie en 1609, Arthaud en 1611. L'aÓnÈ a dñ dÈcÈder entre temps, les deux autres quittant la communautÈ. Le benjamin «Balthazard» cÈlibataire, reste sur l'exploitation familiale sous l'autoritÈ de FranÁois jusqu'en 1628, date de son dÈcËs. Cens et rentes reprÈsentent une charge qui s'Èvalue en «civardiers, quarterons, ponadiËres, boisseaux» le tout en froment. Le Bas-Vivarais est une terre ý blÈ par opposition au Haut-Vivarais qui elle est une terre ý seigle. En effet, le Haut-Vivarais possÈde des «terres froides» qui s'apparentent ý l'Auvergne, sauf sur les adrets, tandis que le Bas-Vivarais jouit d'un climat plus doux, adossÈ qu'il est ý la CÈvenne et protÈgÈ par la chaÓne du Coiron. La terre y est plus caillouteuse, mais plus meuble, elle porte blÈ et «avoyne», et surtout l'orge. Emmanuel Le Roy Ladurie dÈcrit nos ancÍtres comme des mangeurs de pain d'orge. Le froment Ètant rÈservÈ aux ponctions fiscales qu'elles soient seigneuriales ou ecclÈsiastiques. Sur la pÈriode de 28 ans o˜ Florence PigiËre rËgne sur sa maisonnÈe, il apparaÓt qu'il y eut des annces particuliËrement fastes, rÈvÈlatrices de la relative aisance de la maison. Florence paie la censive, modeste il est vrai, ý Madame de La Villedieu en 1615 pour six annÈes soit 1620 inclus ! le cens au «prieur de Volguer» pour cinq annÈes soit 1620 ý 1624. Idem ý la commanderie de JalËs pour son petit fils Mathieu Rigaud pour la part de terres qu'avait emmenÈe Edme et qui rÈintogre Baissac aprËs son dÈcËs. Deux annÈes d'avance seront rÈglÈes au Prieur de Saint Julien du Serre soit 1614, 1615. Quant aux autres seigneurs, laÔcs ceux-lý, Rochecolombe, Johannas, ils recevront ponctuellement leurs cens et rentes en froment et deniers sans qu'il apparaisse pendant cette pÈriode la moindre dÈfaillance que «ce soit de son faict» ou de celui de ses petits enfants. Le redressement opÈrÈ sous le roi Henri IV et les conditions climatiques favorables ne se sont pas dÈpartis. Les annÈes 1600-1650 paraissent marquÈes par une vive reprise, qui n'est en fait qu'une rÈcupÈration, un gigantesque Èpisode de rattrapage. (Payasans du Vivarais, AndrÈ Chambon) |
| P&M: Abraham Eldin maÓtre batier, Jeanne Rosier sa grand mËre maternelle. Ricour pasteur Les parents sont dits des environ de Vevei canton de Berne en Suisse |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.