| Testament , Ètabli auprËs de Jochim Bellidentis Rouchon, notaire de Chassiers elle est alors malade et rÈside chez sa soeur Isabeau , ý Chassiers elle lËgue 600 livres ý sa niËce, Marie de Teyssier, et lËgue tous ses biens ý son neveu, Claude de Teyssier |
| Fille ainÈe de FranÁois de Chalendar et Anne d'Allemand, Èpouse de Claude de Serres, seigneur de Vassidoule, ne semble pas avoir eu de progÈniture, illettrÈe |
| 06-06- 1528 notaire dans une transaction entre Claude de la Tour de Bains et Jean de VoguÎ, concernant des propriÈtÈs limitrophes 1529 participe ý rÈgler un diffÈrent entre deux notaires de LargentiËre (en compagnie de Jacques Chambon, AmÈdÈe de Chalendar et Guillaume Ponhet) 1530 siËge aux Etats particuliers du diocËse de Viviers, en qualitÈ de juge du baron de Lestrange 1538 siËge aux Etats du Vivarais comme lieutenant du bailli de Vivarais ý Villeneuve de Berg 1538 nommÈ lieutenant de prÈvot pour le Vivarais par les Etats (gages : 25 livres + les vacations) mars 1545 assiste, comme commissaire du Roi, ý l'Assiette des Etats il y soulËve le problËme de l'imposition levÈe sur les villes closes "Le Roy est contraint d'imposer les villes closes du Royaume pour t’cher de recouvrer Boulogne occupÈe par le Roy d'Angleterre." En effet, il est chargÈ de rÈpartir les 600 livres d'imposition entre les diverses villes closes du Vivarais, et d'en effectuer le recensement. Or, Pradelles est portÈe par le Velay au nombre de ses villes closes alors qu'elle appartient au Vivarais, ce qui est ý l'origine d'un procËs entre les deux rÈgions. 25-06- 1546 commissaire royal aux Etats du Vivarais, rÈunis ý Aubenas (en prÈsence de son cousin Guillaume de Chalendar de la Motte , syndic du Vivarais) dÈbat agitÈ au sujet de l'imposition levÈe sur les villes closes 09-01- 1547 commissaire principal ý l'Assiette des Etats, qui siËge ý Aubenas (en prÈsence de son cousin Guillaume de Chalendar de la Motte , syndic du Vivarais) 28-03- 1547 commissaire ý une cession des Etats, ý Aubenas (en prÈsence de son cousin Guillaume de Chalendar de la Motte , syndic du Vivarais) 09-08- 1548 commissaire du Roi aux Etats, ý Privas 07-04- 1550: assiste au testament de Claude de la Tour des Bains 13-11-1551: commissaire du Roi aux Etats du Vivarais, ý Aubenas 25-11-1551: reconnaissance de sa noblesse, ainsi que celle des autres Chalendar, par les Etats du Vivarais tenus ý Aubenas 16-02-1552: commissaire aux Etats, rÈunis au ch’teau d'Aubenas 21-11-1552: se trouve en conflit, ý l'Assiette des Etats, avec Gamon, juge du Vivarais les Etats acceptent alors Gamon comme commissaire 03-01-1553: commissaire du Roi aux Etats, ý Rochemaure, il y expose le "DÈpartement de 1 200 livres pour la soulte et portion du Viveroys de 50 000 hommes de pieds ordonnÈe par le Roy sur les villes closes du royaume" octobre 1554: en compÈtition avec Gamon, aux Etats tenus ý Bourg-Saint-AndÈol 11-12-1555: rÈunion des dÈputÈs de l'annÈe, au "Logis o˜ pend les Rois" ý Aubenas, il y expose l'affaire des 50 000 hommes de pieds 28-01-1556: prÈside l'assemblÈe rÈunie ý Villeneuve pour la rÈpartition de l'impÙt 1559: il est chargÈ d'une enquËte sur les protestants du pays, il s'acquitte de cette mission dÈlicate avec un esprit de tolÈrance remarquable |
| Le mandement de Joanas & ses seigneurs, Raymond de Gigord: Porte de gueule au lion d'or, sa dextre surmontÈe d'une Ètoile d'or. Nous donnons seulement la filiation directe de la branche de la Motte, nÈgligeant les branches de Lambras et du Velay. Cette famille est d'origine notariale et du village de Chassiers, o˜ les armes de la famille de Chalendar: de sinople au lÈvrier d'argent, au chef d'azur chargÈ de trois Ètoiles d'or, se voient encore gravÈes sur une maison. Armorial du Virarais, BenoÓt d'Entrevaux: CHALANDAR DE LA MOTTE Armes : EcartelÈ: aux I et 4 d'azur, au lÈvrier courant d'argent (qui est de Chalendar);aux 2 et 3 de gueules, au lion d'or soutenant de ses pattes de devant une Ètoile de mÍme.(qui est Le Franc de La Motte). (Vicomte de Montravel). Alias: De gueules, au lion d'or rampant sa patte dextre surmontÈe d'une Ètoile aussi d'or (qui est de La Motte); ÈcartelÈ, d'azur ou de sinople, au lÈvrier d'argent passant, ý un lambel . aussi d'argent. (qui est de Chalendar). (M. J. de Lubac). Alias: « De gueules, ý un lion d'or, accompagnÈ d'une Ètoile de mÍme posÈe au dessus de sa patte dextre (qui . est de La Motte); ÈcartelÈ, d'argent, ý trois pals de sable (qui est de La Baume); et sur le tout d'azur, au lÈvrier courant d'argent. (qui est de Chalendar). Armes de messire Louis (de Chalendar) de La Motte, chanoine de l'Èglise-cathÈdrale de Viviers. (Armorial de 1696). La branche de Cornillon portait: De sinople, au lÈvrier passant d'argent surmontÈ d'un lambel d'or ý trois pendants et accompagnÈ en pointe d'un croissant de mÍme en pointe; au chef cousu d'azur chargÈ de 3 Ètoiles d'or. Alias: De sinople, au lÈvrier d'argent surmontÈ d'un « :croissant d'or; au chef cousu d'azur a 3 Ètoiles d'or.(L. de La Roque). Le premier personnage connu de cette maison est Jacques de Chalendar. Il figure dans un arrÍt de Franc-fief rendu par Josselin Boichonis, procureur du Roi, 17 juillet 1389. Il Èpousa Jeannette de Chassiers. Pierre son fils testa en 1432, il avait ÈpousÈ Marguerite de La Prade, dont: Bertrand de Chalendar qui fait hommage, en 1449, ý Bernard d'Arfeuille, ÈvÍque de Viviers. Il donne le ch’teau de La Motte (de Chassiers) ý Guigues de Chalendar, en 1474. Il avait ÈpousÈ HÈlix de Borne, veuve de noble Louis de Montfort. Guigues alias Guigon de Chalendar acheta le lieu de Merzelet quartier important de la paroisse de Vinezac, des Alzias, seigneur de Joannas et de Servissas, coseigneur dudit Merzelet. En 1448, les seigneurs de Joannas vendirent en bloc la place de Vinezac avec le ch’teau, la juridiction et toutes dÈpendances au nouveau seigneur de Merzelet.(Revue du Vivarais, 1896, p. 446. A. Mazon). Guigues de Chalendar Èpousa, en 1474, PÈtronille Le Franc, dame de la Motte, dont entres autres AimÈ, seigneur de La Motte. AimÈ de Chalendar, seigneur de La Motte, Èpousa en 1508, Catherine de la Vernade, fille de Louis et de Claude de La Tour. Dans son testament, de l'annÈe 1541, il ordonne ý son hÈritier de joindre ý ses armes celles de PÈtronille de Franc, dame de La Motte, sa mËre et s'exprime ainsi: Et, nÈanmoins, considÈrant comment dans le lieu de Chassiers, il y a plusieurs maisons du nom de Chalendar; pour Èviter ignorance et erreur des contrats et dispositions qu'on pourrait faire; et d'autant que la maison de La Moite a produit son nom de longtemps, qui Ètait noble et ancien, comme appert par les Ècrits; les armes d'icelle maison de La Motte, conformes et semblables aux armes de PÈtronille Le Franc, ma mËre, qui sont: Au lion d'or, ayant sa patte sur une Ètoile d'or; veux et ordonne que mon hÈritier ci-aprËs nommÈ, et les siens ý l'avenir, portent les dites armes et nom de La Motte; sauf qu'aux contrats et dispositions perpÈtuelles, pour observer conformitÈ Ës anciennes piËces, il usera aussi du surnom de Chalendar; quant aux armes desdits Chalendar, les laissera Ës lieux o˜ elles sont; mais pour l'avenir usera des armes de La Motte.(R. de Gigord: La noblesse de la sÈnÈchaussÈe de Villeneuve-de-Berg en 1789). A cette Èpoque il se forma plusieurs branches. Nous trouvons des contradictions dans la gÈnÈalogie que donne M. R. de Gigord dans la noblesse de la sÈnÈchaussÈe de Villeneuve-de-Berg en 1789. Il donne ý la branche de La Motte-Chalendar, comme auteur Guigon de Chalendar, second fils de Bertrand et d'HÈlix de Borne, p. 272. Page 267, il cite Guigues, petit-fils de Bertrand, fils d'Armand et neveu de Guigon, comme auteur des seigneurs de La Motte. L. de La Roque: Armorial du Languedoc, t. 1. p. 133, ne nous dit pas de qui Guigues de Chalendar est fils, mais, il nous apprend que son fils aÓnÈ avait ÈpousÈ Marguerite de La Mothe ce qui est inexact. Devant ces donnÈes qu'il nous est difficile de contrÙler, nous croyons bon de citer ici un rÈsumÈ gÈnÈalogique que nous a trËs aimablement communiquÈ le GÈnÈral de Chalendar. 1Ëre branche: Pierre de Chalendar, lieutenant du bailly pour le Bas-Vivarais ý Villeneuve-de-Berg, 1530 Louis de Chalendar, son fils lui succÈda dans sa charge, il fit Èpargner les protestants en 1572 lors de la St-BarthÈlÈmy. CÈsar, fils de Guillaume, descendant de cette branche, fut maintenu dans sa noblesse par M. de Lamoignon en 1697, il mourut sans enfants m’les, la mÍme annÈe ý Saint-Marcel-d'ArdËche. 2Ëme Branche des Chalendar de la Motte: Guigues ou Guigon de Chalendar, seigneur de Merzelet, coseigneur de Vinezac par Èchange avec les Alzias et les Joannas, seigneurs de la Motte en 1474, testa en 1518. Son fils AymÈ de Chalendar, syndic du Vivarais, mariÈ ý Catherine de La Vernade, testa en 1541 et dans son testament ordonne ý son fils Guillaume de prendre le nom et armes de La Motte pour Èviter confusion avec les autres Chalendar. Guillaume de Chalendar de la Motte, fils d'AymÈ et de Catherine de La Vernade Èpouse Catherine Ponhet. Guillaume, syndic du Languedoc eut entre autres enfants: 1. Pierre, seigneur de Vinezac et de la Motte, mariÈ en 1584, ý Louise du Roure. Pierre un instant syndic gÈnÈral du Languedoc, cËde cette charge ý son frËre Jean qui viendra. Il a de Louise du Roure: l¯ Antoine, prieur de la Baume, mort en 1660; 2¯ Jacqueline, religieuse; 3¯ Catherine, mariÈe en 1606, ý Annet du Haut-Villar; 4¯ Claudette, mariÈe en 1610, ý Louis de Charbonnel, qui devint seigneur de Vinezac en 1624 ý la mort de son beau pËre. Catherine du Haut-Villar vend la Motte ý RiviËre, juge de LargentiËre, son cousin, en 1634. Jean, frËre de Pierre et fils de Guillaume et de Catherine Ponhet succÈda ý son frËre aÓnÈ comme syndic gÈnÈral du Languedoc en 1592, il Èpousa Jeanne de la Beaume en 1598 et continua la filiation. Il eut Annet connu sous le nom de PrÈsident de La Motte. Annet d'abord syndic-gÈnÈral du Languedoc, 1624-1642, puis PrÈsident au PrÈsidial de Valence, 1642-1677, Èpousa Marie de Merle de Lagorce en 1631, racheta la Motte aux RiviËre en 1635 et devint seigneur d'Uzer en 1636. Il a: 1¯ Henry, capitaine, tuÈ en 1674 au siËge de Salins, sans postÈritÈ; 2¯ FranÁois, capitaine de vaisseau, tuÈ en 1684, ý BÈsagne prËs GÍnes; 3¯ Louis, grand-vicaire de Viviers en 1693. FranÁois, avait ÈpousÈ en 1679 ThÈrËse de Noble du Revest, il en a: Annet-Louis, nÈ en 1682, officier de marine, mariÈ en 1711 ý Louise de Gravier, mort en 1752, d'o˜: Louis-Charles, lieutenant de vaisseau, mariÈ ý Magdeleine de Chanaleilles du Villar en 1748, d'o˜: Charles-Louis de Chalendar de La Motte, page ý la petite Ècurie en 1767, chef d'escadrons en 1788 et chevalier de Saint-Louis eu 1791. EmprisonnÈ sous la terreur, sÈduit Reine Garanger, fille de son geÙlier, qui le fait Èvader, l'Èpouse en 1795 et en a une fille. Il est retraitÈ lieutenant-colonel en 1816; en lui s'Èteint la branche des Chalendar de La Motte. 3Ëme Branche de Cornillon: Armand de Chalendar, frËre cadet de Guigues l'auteur de la branche de La Motte, est l'auteur de cette branche; il Èpouse Louise Istagel en IËre noce et Marguerite Le Franc en 2Ëme noce; de Louise Istegel (qui teste en 1481) il a: Guillaume ler, coseigneur de Cornillon, mariÈ en 1506 ý FranÁoise de La Tour, d'o˜: Guillaume II, coseigneur de Cornillon, mariÈ en 1556 ý Catherine de Beauvoir du Roure, fille de Claude et de Fleurie de Porcellet, d'o˜: 1¯ Antoine qui suit; 2¯ Claude qui viendra. Antoine Ier du nom, mariÈ le 7 juin 1582, ý Isabeau de Mars de Liviers, fille de FranÁois et de Claude du Haut-Villar, d'o˜: Guillaume-Jean, mariÈ en 1625 ý Jeanne de Chambaud-Saint-Lager, dame de Bavas, d'o˜: Antoine II, mariÈ ý Martine de Mercoyrol, d'o˜: Joachim, mariÈ en 1680 ý FranÁoise de Taranget. Noble par jugement de M. de Lamoignon, 17 novembre 1697, d'o˜: Antoine III, mort en 1772 sans laisser d'enfants m’les. Branche dite du Velay. La seule existante. Issue de Claude de Chalendar, 2Ëme fils de Guillaume II et de Catherine du Roure. Cette branche est actuellement reprÈsentÈe ý Lyon, par MM. Maurice de Chalendar, ingÈnieur; Alphonse de Chalendar, son fils Ègalement ingÈnieur; Joseph de Chalendar (neveu et gendre de Maurice); ý Tain, par M. Louis de Chalendar; ý St-AgrËve, M. Jules de Chalendar Rameau dit de Lorraine: Jean-Baptiste-Marguerite, 2Ëme fils de Claude-Joseph (de la branche du Velay) et de Jeanne Forel, capitaine dans le Royal-Auvergne et chevalier de Saint-Louis a fait les guerres d'AmÈrique avec Rochambeau, mariÈ en 1788, ý Nancy, ý Marie-ThÈrËse de La Barthe, dont une fille mariÈe au colonel comte du Barail et mËre du gÈnÈral, ancien ministre de la guerre. Un fils: Antoine-Joseph-Vincent, comte de Chalendar, gÈnÈral de division, grand officier de la LÈgion d'honneur, mariÈ en 1831, ý Catherine-Louise de Jardin, d'o˜: 1¯ Edmond comte de Chalendar, chef d'escadrons de cavalerie 1875. MariÈ en 1871 ý Marguerite de Chaperon, ch’telaine de Cazelles d'o˜ deux filles. 2¯ Ferdinand comte de Chalendar, gÈnÈral de brigade, commandeur de la LÈgion d'honneur, mariÈ en 1882 ý Esther Roguin d'o˜ trois filles et trois fils Jacques, AndrÈ et Pierre. Voir: Notes communiquÈes par le gÈnÈral de Chalendar. Saint Allais.R. de Gigord. L. de La Roque: Armorial du Languedoc. Chorier III. 401. Archives dÈpartementales: inventaire. Revue du Vivarais: table et passim. BibliothËque nationale, Mss. fr. 32162. CarrÈ d'Hozier, t. 161. BibliothËque nationale. Notes communiquÈes par M. Michel de Chazotte. Docteur Francus: Les Huguenots du Vivarais. Le berceau des Chalendar GÈographique La famille de Chalendar est originaire, d'aussi loin que l'on a pu remonter son cours (1325), de Chassiers, un village du Vivarais en ArdËche. diocËse de Viviers Historique La famille de Chalendar prend ses racines en Provence ý la fin du XIIIËme siËcle. C'est alors l'’ge d'or de la ChrÈtientÈ, avec, en consÈquences, l'Ètablissement de nombreuses universitÈs dans toute l'Europe et l'apogÈe de l'art gothique. Au centre de ce tableau de Provence, prÈdomine la figure du pape Urbain V (1310-1370), nÈ Guillaume de Grimoard de Beauvoir du Roure. Originaire de LozËre, il opta pour la vie religieuse. De par son goñt prononcÈ pour les Sciences, il lui fut confiÈ le soin d'enseigner, successivement ý Montpellier, Paris, Avignon et Toulouse. En 1361, alors abbÈ de Saint-Victor de Marseille, il fut envoyÈ en Italie par le pape ClÈment VI en qualitÈ de lÈgat. Il se trouvait ý Naples quand il apprit que les cardinaux l'avaient Èlu pape. Il fut consacrÈ en 1362 ý Avignon, et prit le nom d'Urbain V. Il se proposa de mener ý bien trois grands projets : ramener la papautÈ d'Avignon ý Rome, rÈformer les moeurs et propager la foi catholique. Protecteur des Sciences et des Arts, il fonda et dÈveloppa des universitÈs, et restaura nombreuses Èglises. Partisan du retour du siËge apostolique ý Rome, il quitta Avignon en 1367 , malgrÈ les instances du roi de France et des cardinaux, pour s'installer ý Rome. Cependant, la situation romaine Ètant alors fort troublÈe, il rentra en France en 1370, et s'y Èteignit quelques mois plus tard. Autour du pape Urbain V, brille la petite Cour de Provence, ch’peautÈe par BÈatrice de Savoie, qui lui donna tout son Èclat. La beautÈ, la gr’ce et l'intelligence de BÈatrice de Savoie attiraient tous les princes d'Europe, ce qui lui permit par ailleurs d'asseoir ses quatre filles et trois de ses petites filles sur des trÙnes d'Europe. Ce tableau local est d'autant plus en rapport avec les Chalendar qu'une double alliance avec les du Roure leur confËre une Ètroite proximitÈ avec l'entourage du pape. Les Chalendar actuels descendent tous de l'union entre Guillaume de Chalendar de Cornillon et Catherine du Roure. Les diffÈrentes branches de la famille de Chalendar La famille de Chalendar est apparue ý Chassiers, dans le Vivarais, en ArdËche au dÈbut du XIVË siËcle. Elle se divisa rapidement en 6 branches, qui prirent l'appellation du fief ou des terres possÈdÈes : de Chalendar de Villeneuve de Berg de Chalendar de la Motte de Chalendar de la Motte de Saint Laurent de Chalendar de Cornillon de Chalendar du Velay de Chalendar de Lorraine |
| Il aurait, suivant les uns, ÈpousÈ en 1508 Marguerite de la Motte (ý Chassiers), et suivant le mÈmoire de la famille, il aurait ÈpousÈ en 1510 Cathcrine de la Vernade, fille de Louis et de Claude de la Tour. Dans son testament, en l'annÈe 1541, AimÈ ordonne ý son hÈritier de joindre ý ses armes celles de PÈtronille Le Franc, sa mÈre, dame de la Motte, et s'exprime ainsi: "Et, nÈanmoins, considÈrant comment dans le lieu de Chassiers, il y a plusieurs maisons du nom de Chalendar; pour Èviter ignorance et erreur des contrats et dispositions qu'on pourrait faire; et d'autant que la maison de la Motte a produit son nom de longtemps, qui Ètait noble et ancien, comme appert par les Ècrits; les armes d'icelle maison de la Motte, conformes et semblables aux armes de Petronille Le Franc, sa mËre, qui sont un lion d'or ayant sa patte sur une Ètoile d'or; veut et ordonne que son hÈritier ci-aprËs nommÈ et les siens ý l'avenir portent lesdites armes et nom de la Motte; sauf qu'aux contrats et dispositions perpÈtuelles pour observer conformitÈ es anciennes piËces, il usera aussi du surnom de Chalendar; quant aux armes desdits Chalendar, les laissera Ës lieux o˜ elles sont; mais pour l'avenir usera des armes de la Motte". C'est ainsi que naquit la branche des Chalendar de la Motte La branche des Chalendar de la Motte dÈbute avec AymÈ de Chalendar, seigneur de Vinezac et fils aÓnÈ de Guigon, qui Èpousa Marguerite de la Motte, ý Chassiers. Par ce mariage, il devint seigneur de la Motte et s'Ètabli dans le ch’teau. Leur fils aÓnÈ, Guillaume, fut chargÈ par son pËre de porter le nom et les armes de la Motte. Cette branche resta domiciliÈe ý Chassiers, et est Ègalement nommÈe de Chalendar de Chassiers ou, plus simplement, de la Motte. Elle donna naissance ý la branche des Chalendar de la Motte de Saint Laurent . Parmi ses membres, se trouvent des personnages ayant occupÈ des charges importantes pour la vie politique de la rÈgion Les Chalendar de la Motte ne s'illustrËrent pas seulement dans la vie politique. De nombreux membres de cette famille devinrent officiers de terre ou de mer. Cette tradition fut conservÈe parmi les Chalendar du Velay. Il n'Ètait pas rare de voir plusieurs frËres servir dans l'armÈe, qu'il s'agisse d'officiers ou de simples soldats. A l'exemple de Guillaume, qui dÈfendit ardemment le catholicisme lors des guerres de religion, cette famille se dÈvoua ý l'Eglise. Ainsi, de nombreux ecclÈsiastiques figurent parmi les Chalendar. La branche des Chalendar de la Motte disparut en 1817. Fils aÓnÈ de Guigon de Chalendar et PÈtronille (Peyronnelle ?) Le Franc docteur es droits dÈcÈdÈ en 1543 coseigneur de Vinezac procureur syndic du Vivarais de 1534 ý 1543 mariage avec Marguerite de la Motte, ý Chassiers ? par ce mariage, il devint seigneur de la Motte, et s'Ètablit dans le ch’teau. mariage avec Catherine de la Vernade ? Plusieurs donnÈes Èparses du manuscrit familial indiquent qu'AymÈ de Chalendar, en Èpousant Marguerite de la Motte, devint seigneur de la Motte et prit possession du ch’teau et du domaine correspondants. Par la suite, il aurait demandÈ dans son testament ý son fils Guillaume de prendre le nom de la Motte afin de faire vivre cette lignÈe Èteinte. Cependant, le testament d'AymÈ parle uniquement de son Èpouse Catherine de la Vernade, et des enfants qu'il a eu avec celle-ci. Nulle mention n'est faite ý une potentielle premiËre Èpouse nommÈ Marguerite de la Motte. Par contre, il suggËre que la parentÈ de la Motte provient de la mËre d'AymÈ, Peyronnelle Le Franc. A ce propos, nous pouvons remarquer qu'il a fÈminisÈ son patronyme en l'appelant Peyronnelle La France. Il semblerait qu'il s'agissait alors d'une coutume en Provence 3 fils : Guillaume, Mathieu et Claude 7 filles : Jehanne, Anne, Loyse, Catherine, Marguerite, Claude et Jehanne Dans son testament, il chargea son fils aÓnÈ, Guillaume, de porter le nom et les armes de la Motte, et de maintenir l'union des domaines de Vinezac et de la Motte. Les premiers descendants d'AymÈ de Chalendar ont bien portÈ le nom de la Motte, ainsi qu'il le souhaitait. L'ortographe de la Motte avec deux T a prÈvalu, mais, au XVIËme siËcle, on signait avec un seul T. Cependant, le nom de Chalendar a fini par rÈapparaÓtre et prÈvaloir ! Quant ý la seigneurie de Vinezac, qui devait toujours rester unie avec la maison de la Motte, cette union n'a durÈ que deux gÈnÈrations ! 24-06-1510: mariage avec Catherine de la Vernade contrat dressÈ par Balthazar de Chalaneilles, notaire ý Chassiers assistants : Jean de Chalendar, Pierre Claude de Chalendar, Guillaume de Chalendar (son cousin germain, fils d'Armand) 1536: il est envoyÈ par les Etats du Vivarais, en compagnie du baron de Lestrange, ý la Cour de FranÁois 1er, pour le faict des guarnisons Les garnisons Ètaient une importante charge financiËre pour la rÈgion o˜ elles Ètaient cantonnÈes en temps de paix. Elles n'Ètaient pas payÈes rÈguliËrement, et vivaient des prestations votÈes par la ville ou le diocËse, et de maraude. De ce fait, les divers reprÈsentants de la rÈgion et du diocËse, les consuls et les syndics rÈclamaient d'en Ítre dÈbarrassÈs ... quitte ý les redemander ý cor et ý cris ý l'approche de l'ennemi ! 1536: il pourvoie, ý Viviers, aux besoins des Suisses pour qu'il n'y ait esclandre 30-07-1536: il rend compte, aux Etats, d'un voyage fait en Avignon avec M. de Rozilhes 1537: procureur des Etats ý l'Assiette, tenue ý Privas 1538 il est envoyÈ en Cour pour rÈgler, avec le connÈtable de Montmorency, un passage Èquitable des gens de guerre de retour, il rend compte de cette mission aux Etats, rÈunis ý Privas : il a suppliÈ le connÈtable et le chancelier afin d'obtenir un lieutenant de prÈvÙt pour obvier ý plusieurs larrecins, pilleries et autres maux qui se font en Viveroys et commettent journellement sa demande ý ÈtÈ accueillie favorablement, ý la condition que le pays participe ý la dÈpense ne voulant prendre seul cet engagement, il en rÈfËre aux Etats, qui dÈcident alors que les dÈputÈs aux Etats gÈnÈraux du Languedoc s'en occuperont et feront pour le mieux 1538: il est chargÈ de faire des remontrances aux Etats gÈnÈraux du Languedoc, au sujet d'une imposition extraordinaire faite ý Aubenas pour la solde des gens de guerre novembre1538: il assiste ý l'Assiette des Etats du Vivarais, tenue ý Annonay, il y rend compte des nÈgociations qu'il a tenues avec M. de la Voulte, prÈvÙt du Languedoc, pour l'obtention d'un lieutenant de prÈvÙt il a ÈtÈ convenu que les Etats choisiraient eux-mÍmes ce magistrat et lui voteraient une allocation convenable Les Etats Èlisent alors ý l'unanimitÈ Pierre de Chalendar, lieutenant gÈnÈral du bailli de Vivarais ý Villeneuve de Berg, un cousin d'AymÈ, et lui octroient 25 livres tournois de gages annuels. Il semblerait que Pierre de Chalendar n'ait pas acceptÈ cette charge, peu compatible avec ses autres fonctions, et que ce soit le sieur de la Blache qui ait assumÈ cette fonction. fÈvrier1540: il est commissaire ý l'Assiette, tenue ý Tournon ý l'enseigne o˜ pend la Croix d'Or novembre1540: malade, il est excusÈ par Ponhet, bailli de LargentiËre, ý l'Assiette tenue ý Aubenas 1541: il fait dÈcider que l'on n'inscrira plus au registre des dÈlibÈrations des Etats le dÈtail des votes, mais uniquement leur rÈsultat. C'est un premier essai de scrutin secret. 31 avril1541: Ètablissement de son testament, il dÈsigne Guillaume, son fils aÓnÈ, son hÈritier universel, aux conditions d'Èdifier une chapelle et de porter, lui ainsi que toute sa descendance, les nom et armes de la Motte 1541: il est dÈcidÈ ý faire partie de la commission chargÈe des affaires du pays pendant l'annÈe septembre1542: lors de l'Assiette, tenue ý la Voulte, il est nommÈ procureur gÈnÈral du pays novembre 1542: il est dÈputÈ aux Etats GÈnÈraux du Languedoc 29 septembre1543: rÈunion des Etats du Vivarais ý Aubenas, au cours du mois de septembre le 29 septembre, la mort du procureur gÈnÈral AymÈ de Chalendar est annoncÈe Testament d'AymÈ de Chalendar, (Ètabli le 31 avril 1541 ý Chassiers) AymÈ de Chalendar (?-29/09/1543) Ètait le fils aÓnÈ de Guigon de Chalendar et PÈtronille (Peyronnelle) Le Franc. Il fut procureur syndic puis procureur gÈnÈral du Vivarais de 1534 ý son dÈcËs. MariÈ ý Catherine de la Vernade, il eut 10 enfants, 3 garÁons (Guillaume, Mathieu et Claude) et 7 filles (Jehanne, Anne, Loyse, Catherine, Marguerite, Claude et Jehanne). Seigneur de Vinezac, il prit possession du ch’teau et du domaine de la Motte, dont la lignÈe s'Ètait Èteinte. Les donnÈes dont je dispose ne sont pas trËs claires sur l'origine de cette acquisition. Les obtint-il par son Èpouse (une premiËre Èpouse ?) nommÈe Marguerite de la Motte ? Aucun ÈlÈment de son testament n'y fait allusion ? Par contre, celui-ci suggËre que le domaine de la Motte lui aurait ÈtÈ lÈguÈ par sa mËre, PÈtronille Le Franc. Dans son testament, il dÈsigne Guillaume, son fils aÓnÈ, comme son hÈritier universel et le charge de porter le nom et les armes de la Motte (au lieu de ceux de Chalendar), et de maintenir l'union des domaines de Vinezac et de la Motte. Testament de noble et agrÈgÈ personne, Me Aymes de Chalendar, Ës-droits docteur, coseigneur de Vinezac, procureur GÈnÈral du pays de Viveroys, natif et habitant du lieu de Chassiers, fait le samedi dernier avril 1541, par lequel il veut que son corps soit inhumÈ en la tombe et sÈpulture de ses majeurs encÍtres, ý la chapelle basse, par ses dits feux ancÍtres b’tie ý l'honneur de Notre-Dame au dessous du choeur de l'Èglise paroissiale Sainte-Marie de Chassiers enjoignant ý son hÈritier universel de parachever le plan de la chapelle en la forme et qualitÈ qui y avait ÈtÈ commencÈ et qu'en icelui de sa sÈpulture, il soit mis et en grave en pierre et Èpitafe de telles paroles : " Hic quiescit praeclara atque insignis prosepio de la Mote, a nobili stirpe Chalendaricrum hujus capellae fundatrice orta, qui dum vita frueretur humana nunquam quiescit. Requiescat nunc in pace." Il ordonne que l'offrande de pain, vin et luminaire soit faite telle qu'il avait faite ý ses pËre et mËre. Il lËgue ý noble Catherine de la Vernade, sa femme, outre les biens qu'elle avoit siens propres, si elle ne vouloit pas habiter avec son hÈritier, 30 livres de pension et, pour ce, veut que les prÈs situÈs au dessous de la maison de la Mote soient hypothËquÈs, et aussi s'il plaisoit ý noble vÈnÈrable personne, Mre Simon Pierre Chalendar, archiprÍtre et prieur de SabliËres, son frËre, ne quereller sa lÈgitime, ledit noble testateur veut qu'il soit reÁu luy, son homme et ses chevaux, ý la maison. Item, il laisse ý noble Mathieu de Chalendar, dit de la Mote, son fils naturel et lÈgitime, pour sa lÈgitime et droits paternels, la somme de 500 livres, le priant, s'il est bÈnÈficiÈ complËtement pour vivre, ne rien demander ý son hÈritier. Il laisse ý noble Claude de Chalendar son fils naturel et lÈgitime, 500 livres payables par son hÈritier, lorsque ledit Claude seroit en ’ge et discrÈtion pour se marier. Item, il institue son hÈritier particuliËre, noble Jehanne Chalendar, sa fille naturelle et lÈgitime, en 500 livres, payables ý son mariage. Item, ý nobles Anne, Loyse et Catherine Chalendar ses filles naturelles et lÈgitimes ý chacune 500 livres. Et, d'autant plus que noble Marguerite Chalendar, son autre fille avoit ÈtÈ fiancÈe ý noble Jean Blauchon, sgr de Saint-GinËs, et ý icelle constituÈ 1 000 livres, veut qu'elle soit contente, lui laissant encore 10 livres payables au dÈcËs dudit testateur. Et d'autant plus aussi qu'il avoit plu ý Dieu rappeler de ce monde noble Claude de Chalendar, mariÈe avec noble Charles de Charbonnel, sgr de Chauzon, il lËgue ý FranÁois et Jehanne Charbonnel, enfants de ladite feme noble Claude, par Ègales portions, 10 livres. Et le susdit testateur record d'avoir mis en religion au prieurÈ de la Villedieu noble Jehanne Chalendar, puÓnÈe et lui avoir assignÈ pension 10 livres, il lui laisse outre ces 2 livres annuellement sa vie durant. Item, ledit testateur, considÈrant que, dans ledit lieu de Chassier, il y avoit plusieurs maisons descendues de la maison des Chalendar, portant mesme nom et armes, pour Èviter Èquivoque et erreurs des contrats qui se pourroient faire, et d'autant aussi que la maison nommÈe la Mote avoit perdu son nom de longtemps, qui estoit noble et ancien, comme appert par les Ècritures et les armes de ladite maison de la Mote, conformes et semblables aux armes de noble Peyronnelle la France, sa mËre, qui estoient : un lyon d'or rampant dans un champ de gueules, et, au dessus du lyon et ses hautes pattes, une Ètoile d'or, Il veut que son hÈritier et les siens, universellement succÈdant Ës biens, portent les armes et le nom de la Mote, sauf qu'aux contrats et dispositions perpÈtuelles pour observer conformitÈs esanciennes, ils pourroient aussi user du surnom de Chalendar, et pour les armes de Chalendar, ils pourroient aussi les laisser es lieux o˜ elles estoient, mais pour l'advenir user des pures armes de la Mote ; autrement, au dÈfaut de ce faire et de porter lesdits noms et armes, il veut que ses biens et hÈritages viennent aux substituÈs ainsi qu'ils se trouveroient appelÈs dans ce dit testament. Item le testateur veut que son hÈritier soit tenu d'Èdifier en l'Èglise paroissiale de Vinezac une chapelle de la main gauche du mur, ainsi que ses prÈdÈcesseurs avoient ordonnÈ par testament, ý l'honneur de Notre Dame et de saint Christophe, en laquelle se diroient les messes ordonnÈes par la fondation de deux vignes. Item, ledit testateur veut que, vacante ladite chapelle par la mort du recteur, son hÈritier en pourvoyra comme patron d'icelle (...) et pour garder l'union de ses biens, il ordonne que le ch’teau seigneurie, directes et censives dudit Vinezac et autres biens seigneuriaux, la maison de la Mote et dÈpendances, ne soient sÈparÈs sains appartiennent toujours ý son hÈritier universel et autres successeurs universellement succÈdants, sans en faire partage. Enfin ledit testateur institue son hÈritier universel noble Guillaume de Chalendar dit de la Mote et aprËs lui sa postÈritÈ directe et lÈgitime, lesquels porteroient nom et armes de la Mote comme dessus a ÈtÈ ordonnÈ. Et si ledit noble Guillaume de Chalendar, hÈritier universel, dÈcÈdoit sans enfants ou iceux enfants sans postÈritÈ, il substitue l'un de ses autres enfants suivant l'ordre de primogÈniture, ordonnant que celui desdits enfants ou de leur postÈritÈ qui succÈderoit audit hÈritage soit m’les ou femelle porteroit le nom et armes de la Mote. Il fait ÈxÈcuteurs de son testament M. l'archiprÍtre prieur de SabliËres et le curÈ ou son vicaire de Chassiers qui lors seroit aprËs son dÈcËs. Et quant ý ses enfants, s'il en avoit de pupilles il leur donne pour tuteurs RÈvÈrend PËre Me Bernard de la Vernade, abbÈ de SabliËres, ledit Monsieur le prieur de SabliËres et ladite noble Catherine de la Vernade, sa femme et il dÈlaisse ý un chacun posthume, soit m’le ou femelle chacun 500 livres. Ce testament passÈ au lieu de Chassiers en prÈsence de noble et ÈgregÈ personne Me Guy de Chalaneilles, Ës droits docteur, vÈnÈrable et discret homme, Me Tailhand, Jehan Grannier, Guillaume Mercier, Estienne Tailhand, Guillaume Tailhand le vieux prestre et Jehan Roche, notaire natifs et habitants des lieux et paroisse de Chassiers devant Loys Le Blanc, notaire et tabellion royal audit lieu. |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.