P&M : Jean Pierre Laoustet son oncle, Marianne Dubois sa tante. Vincent curÈ LAOUSTET |
Armorial du Vivarais, BenoÓt d'Entrevaux: Armes : D'or, au ch’teau sommÈ de trois tours crÈnelÈes de gueules, celle du milieu plus ÈlevÈe et accostÈe de deux haches d'armes d'azur,plantÈes en pal. Cri: d'Apchier Nostre Dames! Les barons, puis comtes et marquis d'Apchier, tirent leur origine de l'antique maison de Ch’teauneuf-Randon, connue depuis 1050 en Vivarais, et dont ils sont une branche illustre, ainsi que les ducs de Joyeuse qui en sont sortis, comme eux, au XIIË siËcle. GuÈrin de Ch’teauneuf, co-seigneur de Randon, second fils de Guillaume II, comte du Randonnat et d'Elisabeth d'Epernon, Èpousa, vers 1160, Alix d'Apchier, hÈritiËre et petite-fille d'Henry d'Apchier, qui s'Ètait croisÈ au concile de Clermont et, en 1097, avait ÈtÈ dÈputÈ ý Constantinople, avec Hugues le Grand, frËre du Roi Philippe ler, auprËs de l'Empereur d'Orient, pour obtenir le passage des croisÈs ý travers ses Etats. Leurs enfants prirent le nom d'Apchier. Apchier Ètait une baronnie de tour en GÈvaudan, donnant accËs aux Etats du Languedoc. GuÈrin V d'Apchier accompagna saint Louis en Terre Sainte et fonda, ý son retour, la chapelle de Saint-Chely-d'Apchier. Ses armes sont ý la Salle des Croisades. GuÈrin V Èpousa, en 1293, Yolande de Polignac et se remaria en 1303 avec Gausserande de Narbonne. GuÈrin Vll fut un des grands personnages de son temps: gouverneur et capitaine gÈnÈral des pays du Velay et du GÈvaudan, il commanda l'armÈe du Pape contre le duc de Milan. Sa femme, Marie de Roger-Beaufort-Canillac, Ètait s¦ur du Pape GrÈgoire Xl et niËce du Pape ClÈment Vl. GuÈrin VIII, sÈnÈchal de Rouergue, capitaine de quarante lances, chambellan du comte d'Armagnac, Èpouse Blanche d'Auvergne, fille de BÈraud, comte de Clermont, dauphin d'Auvergne. GuÈrin IX, baron d'Apchier, de Sereys et de Vabres (1376-1400), Ètait qualifiÈ: « TrËs haut, magnifique et puissant baron» Son frËre cadet: BÈraud, comte d'Apchier, chevalier, conseiller et chambellan du Roi, fut armÈ chevalier par le Dauphin, dans la cathÈdrale du Puy, le 16 mai 1420, et fit Èriger sa terre de Vazeilles en vicomtÈ le 20 fÈvrier 1452. Il se signala comme un des principaux dÈfenseurs de l'Auvergne et du GÈvaudan contre les Anglais: Il Èpousa, le 8 mai 1408, Anne de La Gorce, hÈritiËre de sa maison, qui lui apporta les baronnies de la Gorce, de Salavas, et les terres de Vallon, Mirabel et Grospierres, en Vivarais. Leur fils Claude, baron des mÍmes terres, vicomte de Vazeilles, premier Ècuyer du Roi, fit hÈritier son neveu: Jacques, chambellan du Roi, qui vendit ý Charles des Astars, seigneur de Laudun, en 1484, les ch’teaux de Vallon et de Mirabel, et laissa de Marie de Caylus de Castelnau, deux fils qui firent deux branches possessionnÈes en Vivarais. L'aÓnÈ, FranÁois-Martin, chevalier de l'ordre du Roi, gentilhomme de la Chambre, commandant pour le Roi en GÈvaudan (1562-1568), Èpousa Claude de Chalencon de Rochebaron et fut le pËre de Jean II, comte d'Apchier, vicomte de Vazeilles, baron de Sereys, en Auvergne, du Chaylar, de Thoras, etc. (en Gevaudan), de La Gorce et de Salavas (en Vivarais), gouverneur du GÈvaudan en 1574, qui cÈda ses baronnies de La Gorce et de Salavas au farouche huguenot Mathieu Merle, et ý condition que ce capitaine abandonnerait la ville de Mende et faciliterait la paix. Il dÈfit les protestants au combat de Vissac o˜ il fut tuÈ, en 1586, aprËs avoir tuÈ de sa main leur chef, Tristan de Tailhac, baron de la Margeride. De son mariage avec Marguerite de Chazeron sont descendus les marquis d'Apchier, vicomtes de Vazeilles, comtes de Besque-Charraix, barons de Thoras, La Garde-Saint-Chely, La Clause, seigneurs de Saint-Didierd'Allier, Verdun, Saint-PrÈjet, barons du Thioland, etc. AlliÈs aux de Foix, Tailhac-la-Margeride, Crussol d'UzËs, La Rochefoucauld-Langeac, La Tour-d'Auvergne-Murat, etc. ReprÈsentÈs en 1789 par Jean-Joseph, marquis d'Apchier, baron des Etats du Languedoc, marÈchal de camp, dÈputÈ de la noblesse aux Etats GÈnÈraux, mort en Èmigration, laissant de son mariage avec Henriette de Rochefort d'Ally de La Tour Saint-Vidal: 1¯ Joseph-ElzÈar-Charles, marquis d'Apchier, mort ý Magdebourg le 11 mars 1813 sans postÈritÈ; 2¯ Barbe-FranÁoise-lrËne d'Apchier, mariÈe en 1795 ý Angers, ý Denis le Maugin, dont les descendants actuels sont: FrÈdÈric-lrÈnÈ-Octave, marquis d'Apchier le Mougin, nÈ le 9 juillet 1842, cÈlibabataire, et (a) FrÈdÈric-Auguste, comte d'Apchier le Mougin, nÈ le 1er aoñt 1865 ý Joyeuse (ArdËche), secrÈtaire d'ambassade, chargÈ d'affaires de France ý CettignÈ; (b) IrÈnÈ-Louis-Gabriel, vicomte d'Apchier le Mougin, nÈ le 26 octobre 1867, capitaine commandant au 4Ë rÈgiment de dragons, mariÈ ý France Rozat de Mandres, dont une fille IrÈne; (c) Louis-Joseph-Jehan, vicomte d'Apchier le Mougin, nÈ le 18 mars 1872, vice-consul; 3¯ Charles-Nicolas-Auguste, marquis d'Apchier, mort au ch’teau de Brassac (Puy-de-Dome), le 3 juin 1836, chef du nom et des armes d'Apchier, dernier descendant m’le de cette illustre maison. Il a laissÈ de son mariage avec AdÈlaÔde du Croc de Brassac, dame du comtÈ de Brassac et de la baronnie de LubiËres, deux filles: 1¯ CÈline d'Apchier, mariÈe le 16 avril 1828 au comte de Leygonie de Pruns, marquis d'Apchier par substitution, dont la descendance masculine est Èteinte; 2¯ IrÈne d'Apchier, mariÈe au ch’teau de Brassac, le 26 octobre 1825, ý Gaspard de Morel de la Colombe de Lachapelle, comte d'Apchier par substitution, autorisÈ, ainsi que ses descendants, ý porter le nom et les armes d'Apchier, par ordonnance royale et en vertu de la substitution et adoption contenues dans le testament du dernier marquis d'Apchier, son beau-pËre (reÁu par Mr de Sarran, notaire ý Brassac, le 10 mai 1836.) Ses petits-fils sont: 1¯ Henri de Lachapelle, marquis d'Apchier, ingÈnieur civil, directeur des mines de Montchanin, mariÈ ý Marie d'Hauteroche, d'o˜ deux fils et une fille; 2¯ Raoul de Lachapelle, comte d'Apchier, mariÈ le 19 janvier 1904 ý Marie-JosËphe Grellet de la Deyte, baronne-nÈe du Saint-Empire, d'o˜ un fils; 3¯ Edouard de Lachapelle, vicomte d'Apchier (cousin germain des prÈcËdents), mariÈ ý Suzanne Couston, d'o˜ deux filles: Les d'Apchier de Vabres, issus de Jacques, frËre cadet de FranÁois-Martin, qui prÈcËde, et de FranÁoise de Peyre, mÈritent une mention spÈciale car, plus que tout autre branche de cette maison, ils intÈressent le Vivarais. Philibert d'Apchier, baron de Vabres, Èpousa, le 20 novembre 1612, Catherine de Moustoulac, dont: Jean d'Apchier, baron de Vabres, demeurant ý Hauvillar, diocËse de Viviers, Èpousa le 3 janvier 1656, Catherine de Hauvillar et fut maintenu dans sa noblesse par jugement souverain du 4 janvier 1671. Il laissa: Philibert d'Apchier, comte de Vabres, qui Èpousa, le 24 dÈcembre 1680, Gabrielle de Ginestous de la Tourette, dont: Joseph-Philibert d'Apchier, comte de Vabres et de la Baume, grand sÈnÈchal d'Arles, 1714. De son mariage avec Henriette de Fay-Solignac, il eut: Louis-Charles, comte d'Apchier et de Vabres, baron de la Baume de Saint-VÈnÈrand, de Hauvillar, Èpousa, le 18 juin 1771, Marie-Agathe-Philippe Bouchard d'Aubeterre de Saint-Privat. Il assista ý l'assemblÈe des trois ordres de Privas en 1788 et laissa: Louis Philibert, comte d'Apchier et de Vabres, page de Louis XVI, Èpousa Antoinette-Catherine de Corteille de Vaurenard, mourut sans enfant, ne laissa qu'une soeur, Marie-ThÈrËse-Henriette d'Apchier de Vabres, mariÈe le 22 fÈvrier 1797, ý Antoine-Paul-Augustin Falcon de Longevialle, ancien chevau-leger de la garde ordinaire du roi Louis XVI. Dont nombreuse postÈritÈ. Elle mourut ý Aumont (LozËre) le 7 aoñt 1858, ’gÈe de 87 ans. Etant encore jeune fille, ý peine ’gÈe de 20 ans, unissant ý la tendresse d'une femme, I'Ènergie d'une ’me virile, elle montra jusqu'ý l'hÈroÔsme ce que peut l'amour filial pour sauver son pËre de l'Èchafaud. Le plus jeune de ses fils: M. Maurice de Longevialle a publiÈ sous le titre Un chapitre de plus au mÈrite des femmes, souvenir de la terreur a Lyon en 1793, le rÈcit de cet Èpisode de la RÈvolution. Voir: Chartrier du ch’teau de Vaurenard (RhÙne). Chartrier du ch’teau du Thioland (Haute-Loire) et du ch’teau de Brassac (Puy-de-DÙme). Le PËre Anselme: Histoire des grands officiers de la couronne. Burdin: Documents sur le Gevaudan. Chabrol: Coutumes d'Auvergne, t. IV. A. Tardieu: Livre d'or du cortËge des CroisÈs. L. de La Roque: Armorial du Languedoc. AubaÔs: PiËces fugitives. LainÈ: Dictionnaire hÈraldique. Dom Caffiaux: TrÈsor gÈnÈalogique. Bouillet: Nobiliaire d'Auvergne. Tardieu: GÈnÈalogie des Bosredon, et Dictionnaire historique de l'Auvergne. Archives de l'ArdËche: Inventaire. Vicomte de Montravel: Mss. La Chenaye des Bois: Revue du Vivarais, table. A. Steyert: Nouvel Armorial du Lyonnais. Rietstap. H. de Caux: Catalogue des gentilshommes du Languedoc. Archives du RhÙne, fonds de Malte, E. 94. Bibl. Nat., Mss. fr. 32557. AndrÈ Philippe: La Baronnie du Tournel et ses Seigneurs. J.-A. Poncer, T. IV, p. 180 et suivantes. |
Armorial du Vivarais, BenoÓt d'Entrevaux: Armes : D'argent, ý la tour crÈnelÈe d'azar, maÁonnÈe de sable. (Saint-Allais.) Alias: De gueules, ý la croix d'argent. (Salle des Croisades.) Aps, commune du canton de Viviers, ý trois kilomÈtres d'Aubignas, se trouve dans les anciens titres sous le nom d'Alba, in Albis, Alba Augusta. Elle fut la capitale du pays Helvien et fut dÈtruite, croit-on, au IIIË siËcle (259) par Chrocus et ses Vandales. Sur ses ruines s'ÈlËvent actuellement les restes d'un des plus beaux ch’teaux du Vivarais. Ermengard d'Aps fut revÍtu de la dignitÈ de grand-maÓtre de l'Ordre de Malte. Ce fut sous son gouvernement que l'Ordre, qui avait quittÈ JÈrusalem, par suite des victoires de Saladin, pour transfÈrer son siËge ý Margot, s'Ètablit ý Saint-Jean-d'Acre. Ce grand-maÓtre y mourut en 1191, n'ayant exercÈ que quelques mois. (Saint-Allais lui donne les armes dessinÈes.) Ermengard d'Aps portait les armes de la religion, d'aprËs la Salle des Croisades. Cette maison Ètait encore reprÈsentÈe en 1292 par noble dame Gaudefride d'Aps, qui fit ý cette Èpoque, avec Giraud AdhÈmar, reconnaÓtre ses terriers d'Aps et de Saint-Pons. Le ch’teau d'Aps existe encore, en partie ruinÈ par la rÈvolution de 1793. Il passa successivement dans la maison d'Aps, des Deux-Chiens, des AdhÈmar de Grignan (1272), des Saint-Chamond (1576), des La Baume de Suze. La baronnie d'Aps fut ÈrigÈe en comtÈ pour Georges de La Baume de Suze, en considÈration de ses services. Des lettres royales, en 1618, donnËrent ý ce mÍme personnage une entrÈe aux Etats du Vivarais. Plus tard, le privilËge de baron aux Etats, fut vendu ý M. de Rochepierre, qui en dota la seigneurie de Saint-RemËze. La seigneurie d'Aps entre dans la maison de Baune-Montagut par le mariage de Joachim de Montagut, marquis de Bouzols, avec Marie de La Baume-Suze, s¦ur de l'ÈvÍque de Viviers. Joachim Ètait marÈchal de camp des armÈes du Roi, lieutenant gÈnÈral au pays d'Auvergne, gouverneur d'Usson, il mourut en 1699. Voir: Saint-Allais. Revue du Vivarais: table. La Chenaye des Bois. Archives de la LozËre (EvÍchÈ, sÈrie G. Galeries historiques du Palais de Versailles. |
TÈmoins : Jacques Argon (marchand de Joyeuse), Merchiol Lauriol, Claude Argon (de Aubenas), FranÁois Soubeyran |
TÈmoins : Henry Charbonnel, Alexandre Payan. Marichard curÈ |
TÈmoins : Pierre Lacha ... ancien officier d'infanterie, Pierre Raillon, Jean Dubois, Jean FranÁois Villard. Marichard curÈ L'Èpoux est dit habitant depuis 10 ans ý Salavas |
TÈmoins : Antoine Court son oncle, Anne Court sa tante. Canaud curÈ |
TÈmoins : Antoine Dufaud, FranÁois Peytaud. Canaud curÈ |
TÈmoins : Joseph Court son oncle, Marie Maron femme de Simon Court maÁon de Vallon. PrÈsents: Jean Court et Antoine Court oncles du baptisÈ. Canaud curÈ |
TÈmoins : Henry Court et Marie Brahi ses grand et grand mËre mariÈs du lieu des Prades ý Vagnas. Canaud curÈ |
TÈmoins : Pierre Roux, Alexis Laborey. Canaud curÈ |
TÈmoins : Antoine Court pour Simon Court son frËre, Marianne Brahi Court sa grand mËre. Canaud curÈ |
TÈmoins : Alexandre Dufaud, FranÁois Peytaud. Canaud curÈ |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.