TÈmoins : Pierre Ginozier, Jacques Bouchier. |
CHAULESSE |
CHARLESSE |
Abjure de la religion RÈformÈe le 9 ou 10 novembre 1685, ’gÈe de 38 ans, femme de NoÈ Eirioux |
ObstinÈe dans ses erreurs, ayant refusÈe les sacrements, elle fut enterrÈe dans un jardin. Solaque curÈ |
TÈmoins : Daniel Sabatier, Guy Henry Massot, Abral Almeras, Anthoine Eldin de Lagorce amis communs des Èpoux. Robert pasteur |
Petite histoire Les origines de la famille Charmasson par Henri J.A.CHARMASSON 2030 Sunset blvd.San DiÈgo, 92103-1525 USA "Si votre nom est CHARMASSON, vous bÈnÈficiez, avec vos homonymes, d'une ascendance distinguÈe qui rassemble nobles, grands tenanciers, administrateurs, et gens de guerre, y compris un fameux chef religionnaire. Si en plus vous avez quelques talents pour les arts plastiques, vous pouvez mÍme prÈtendre avoir hÈritÈ, ý travers plus de mille gÈnÈrations, quelques gËnes d'un de ces aurignaciens qui, il y a trente deux mille ans, dÈcorËrent les parois de la grotte Chauvet d'un des plus grand chefs-d'oeuvre de l'art prÈhistorique, et au dire de Jean CLOTTES, spÈcialiste mondial de l'art rupestre, de l'humanitÈ. ComparÈ ý DURAND, MARTIN, BERTRAND ou FABRE, CHARMASSON est un patrnyme peu rÈpandu. Si l'on ajoute ý cela que les familles qui portent ce nom se rÈpartissaient, il y a seulement quelques siËcles, sur un territoire relativement limitÈ, on peut assumer sans grand danger de mÈprise, que ces familles partagent une origine commune. La plus ancienne concentration gÈographique des CHARMASSON, l'Ètymologie du nom, les coutumes toponymiques et patronymiques ainsi que quelques vieux documents peuvent nous aider ý esquisser cette origine. Au Moyen-Age, les familles CHARMASSON sont concentrÈes dans le Bas-Vivarais; plus prÈcisement dans la basse vallÈe de l'ardËche. Suivant les pentes des montagnes et les cours des riviËres, certaines de ces familles Èmigrent bientÙt vers le bassin houillier des CÈvennes, la basse vallÈe du RhÙne, et celles de la CËze et des Gardons. Il faut noter qu'une colonie de CHARMASSON apparait aussi dans la rÈgion alpine du Gapencais. L'existence de cette colonie alpine peut s'expliquer, soit par l'Èmigration vers cette rÈgion d'un ou de plusieurs CHARMASSON vivarois, soit par une seconde origine alpine indÈpendante de la premiËre. L'Ètymologie du nom n'excut pas cette derniËre hypothËse. On ne saurait chercher l'origine du nom dans la langue franÁaise, qui n'a ÈtÈ pratiquÈe d'une maniËre gÈnÈrale dans les rÈgions en question que par la prÈsente gÈnÈration, mais dans la langue occitane et en particulier dans les dialectes du languedoc septentrional et de la haute provence. Dans ces dialectes, et d'aprËs le lexicographe Louis ALIBERT, CHARMA, ainsi que CAUMA, dÈrivÈs du latin CALMA, dÈsignent un terrain sans relief, un plateau. Dans le Bas-Vivarais, on connait de tels lieux nommÈs CHARMES, CHALMES; et en particulier le hameau de CHAMES, sur un petit plateau aux flancs des gorges de l'ArdËche. Ce hameau, pendant des siËcles, ne fut peuplÈ que de CHARMASSON. Les mots CHARMA et CHARMASSA ne sont que des dÈrivations augmentatives indiquant un grand plateau. Par contre, le suffixe occitan ON est diminutif. De lý, on peut conclure que CHARMASSON signifie petit ou jeune homme du grand plateau. On trouve dans le trÈsor de FrÈdÈric MISTRAL la dÈfinition suivante: CHARMASSO (CHARMASSA en graphie classique normalisÈe) - nom de lieu, Charmasse, nom de lieu alpestre - racine: Charm, Cauma (plateau). Il est donc possible que le nom CHARMASSON ait ÈtÈ donnÈ indÈpendemment ý plusieurs familles en des lieux divers agrÈmentÈs de plateaux. D'aprËs Robert VALLADIER-CHANTE, l'Èminent chroniqueur du Vivarais moyen’geux, le nom de CHARMASSON apparait pour la premiËre fois sur une reconnaissance de 1407, puis au cours du XVËme siËcle dans les estimes et compoix de Ruoms, St Saornin de Avallon (Vallon Pont d'Arc), St RemËze, St Martin d'Arc (Chames et la Combe d'Arc) et Virac; mais nulle part d'autre dans le Bas-Vivarais. Autrement dit, tous les CHARMASSON connus de cette Èpoque vivaient dans un rayon d'une lieue et demie seulement autour de Vallon. Une reconnaissance est un acte par lequel un vassal ou tenancier reconnait devant tÈmoins les droits d'un suzerain ou propriÈtaires. Les estimes sont les listes de rÈpartition des taxes du XIVËme et XVËme siËcles basÈes sur les cheptels, les biens meubles, et les biens roturiers immeubles dÈclarÈs. Les compoix Ètaient les relevÈs de cadastres sous l'ancien rÈgime. En 1816, un jugement du tribunal de LargentiËre rapporte que le 14 mars 1492, nobles Michel, Durand et Guillaume de CHARMASSON, frËres, du lieu de Chames, reconnurent tenir de Barjac, en fÈodale franche et homage, un fief en deÁý et en delý de la riviËre ArdËche. Ce fief correspond grosso-modo aujourd'hui au site classÈ des gorges de l'ArdËche autour de l'arche naturelle du Pont d'Arc. Les descendants de cette frÈrËche ont vÈcu sur ce domaine en indivision jusqu'ý l'Èpoque du dit jugement, soit pendant plus de quatre siËcles. Nous avons donc lý une petite vallÈe close peuplÈe apparement uniquement de CHARMASSON. Cette vallÈe n'Ètait accessible que par de prÈcaires sentiers de muletiers ou par le cours pÈrilleux de l'ArdËche. Ce n'est qu'en 1890 qu'une route carossable en direction de Vallon fut taillÈe dans la roche qui surplombe les rapides. Sous l'auvent de la falaise, en face du Pont d'Arc et ý quelques toises de l'entrÈe originelle de la grotte Chauvet, on y voit encore une rangÈe d'habitations troglodytes qui abritËrent de nombreuses gÈnÈrations de CHARMASSON. Que les membres de cette communautÈ isolÈe descendent des anciens occupants de la grotte et des auteurs de ces chefs-d'oeuvre pariÈtals n'est pas invraisemblable. Plusieurs parcelles en aval du Pont d'Arc portent les noms de CHARMASSON, GRAND CHARMASSON, PETIT CHARMASSON et CHARMASSONNET. D'aucuns ont cru y voir des toponymes originaux adoptÈs par les familles qui occupËrent ces lieux. Il est plus vraisemblable, qu'au contraire, ces parcelles portent les noms et sobriquets de leurs exploitants. En effet, comme presque tous les autochtones s'appelaient CHARMASSON, on affublait chaque famille d'un surnom distinctif. Cette pratique est encore en usage dans les villages de la rÈgion. Autrment dit, le CHARMASSONNET est un terrain ayant appartenu ý un CHARMASSON de petite stature. Les anciens documents notariaux utilisent une version latine dÈclinÈe du nom -CHARMASSO, ONIS. Les scribes royaux des estimes essaient de reproduire le nom en franÁais tel que le prononÁaient les dÈclarants en occitan - souvent CHARMASSO. Se basant sur ces graphies archaiques, l'Ètymologiste Georges MASSOT a suggÈrÈ qu'il pourrait s'agir d'un nom de lieu dÈrivÈ de l'ancien occitan CHARA,;et du nom de famille MASSON. Cette hypothËse fait peu de cas des mots occitans tels que CAUMA, CHARMA et CHARMASSA et du fait que MASSON est un patronyme franÁais plutÙt qu'occitan, d'ailleurs inconnu au Moyen-Age dans la rÈgion. En conclusion, il semblerait que les CHARMASSON ont pour berceau la rÈgion vivaraise des environs de Ruoms et Vallon Pont d'Arc avec peut-Ítre une manifestation indÈpendante dans la rÈgion alpine de Gap. De nos jours leur diaspora a atteint plusieurs pays d'Europe et mÍmes les AmÈriques." |
P&M : Pas de parrain et marraine. (pas de nom de pasteur) |
TÈmoins : David Charmasson son oncle de Lacombe, Isabeau Charmassonne sa tante femme de Thomas Brunel de Labastide de Virac. Dejean pasteur |
Un blanc ý la place du prÈnom de la mËre |
TÈmoins : Vincent Charmasson, (un blanc). Thomas pasteur |
TÈmoins : Antoine Peschier son beau frËre, Jacques Massot son neveu. (pas de nom de pasteur) |
Acte non filiatif pour l'Èpoux. Pas de tÈmoin. Temple de Vallon |
TÈmoins : Claude Charmasson, Catherine Laurand. Bonnas curÈ. |
Acte non filliatif. Pas de tÈmoin ni d'indication de lieu. Temple de Vallon |
TÈmoins : Antoine Charmasson son grand pËre, Anne Chamontin sa grand mËre. Richard curÈ |
Mention marginale |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.