Lieu de RibiËre |
TÈmoins : Pierre Beranger, Marie Derocles |
TÈmoins : Joseph Champetier, Jean Tournaire |
De St Fortunat |
TÈmoins : Pierre Vivier son oncle paternel, Marianne Boissin sa tante maternelle. Sevenier curÈ. |
De St Fortunat |
VOCANSON |
P&M : Jean Claude Vocanson son oncle, FranÁoise Silhol. Vincent curÈ |
P&M : Jacques Guigon, Marianne Gautier. Vincent curÈ |
P&M : Jacques Portier, Jeanne Gigot. Vincent curÈ |
P&M : Jacques Portier, Jeanne Gigot. Vincent curÈ |
TÈmoins : Jacques Pourtier, Pierre Tendil, Antoine Trieulet, Jean Trieulet. Vincent curÈ L'Èpouse est dite native du lieu d'Accons habitante depuis environ 5 ans ý Lagorce |
P&M : Jacques Vocance son oncle, Jeanne Matouet. Vincent curÈ |
P&M : Jean Pierre Vocance son oncle, Marie Vocance sa tante. Vincent curÈ |
Le mandement de Joanas & ses seigneurs, Raymond de Gigord: Porte d'azur au coq d'or barbÈ et crÍte de gueule. Devise: fortiludine et vigilanti’. Dans les preuves de cour faites en 1763 et 1770, on lit "qu'il y a peu de maisons dont l'anciennetÈ, les services, l¹attachement constant ý la religion et surtout la fidÈlitÈ ý ses souverains, soient constatÈs par un aussi grand nombre de titres que celle de VogÅÈ". DËs l'an 1020, Bertrand de VogÅÈ contribua ý l'acte de fondation du monastËre de Lavilledieu, (AbbÈ Mollier, Histoire de Villeneuve de Berg). Pierre de VogÅe, en 1080, donna ý l'abbesse de Lavilledieu un mas, une mÈtairie et une piËce de terre; le mÍme, en 1084, avec Bermunde, sa femme, et ses fils, Jean et Raymond, du vouloir et du consentement de l'ÈvÍque de Viviers, donna ý l'abbaye de la Villedieu ce qu'ils possÈdaient ý Saint-Maurice, (AbbÈ Mollier, Histoire de Villeneuve de Berg); Audibert de VogÅÈ, chevalier, rendit hommage ý l'ÈvÍque de Viviers en 1150; Raymond de VogÅÈ, chevalier, rendit hommage ý l'ÈvÍque de Viviers le 6 des calendes de mars 1206 et, avec lui, Pons et Dalmace de VogÅÈ. Ce Raymond fit partie de la troisiËme croisade, ce qui rÈsulte d'un acte d'emprunt souscrit en 1191 au camp devant Acre. Un autre Raymond de VogÅe rendit hommage ý l'ÈvÍque de Viviers le 8 des calendes de novembre 1256. Il accorda certaines franchises ý ses vassaux de Lanas, Saint-Maurice, VogÅÈ, Saint-Germain, Rochecolombe et Lavilledieu. C'est ý lui que nous commenÁons la filiation suivie, mais avant de dire qu'elle fut sa postÈritÈ, nous devons mentionner que ce fut par la libÈralitÈ des seigneurs de VogÅÈ que l'abbaye de Mazan devint propriÈtaire d'un domaine non loin du mont Juliau, sur la rive gauche du Roanel, connu sous le nom de domaine de Berg,(AbbÈ Soubize). En 1289, noble Guillaume de VogÅe Ètait procureur et Èconome du monastËre de Mazan. Il intervint comme mÈdiateur avec Raymond de Montlaur, coseigneur de Saint~AndÈol-de-Berg, dans une transaction passÈe entre l'abbÈ de Mazan et les paroissiens de Saint-AndÈol, (Archives de l'ArdËche). Armorial du Vivarais, BenoÓt d'Entrevaux: Armes: D'azur, au coq d'or barbÈ et crÍtÈ de gueules. (Armorial de 1696). Devise: Sola vel voce leones terreo. Cri: Fortudine et Vigilantia. Le 12 juin 1902, M. JosÈ Maria de HÈrÈdia, rÈpondant au discours de rÈception ý l'AcadÈmie FranÁaise du marquis de VoguÈ, lui dit: a Vos ayeux les plus reculÈs vivaient en leur ch’teau de Rochecolombe dont l'aÓnÈ portait le nom. Si l'on en juge par ses ruines, cette vaste maison forte, plantÈe sur une roche ý pic, ý la croisÈe des chemins, au centre d'un cirque de montagnes ’pres, semble avoir ÈtÈ plutÙt une aire de faucons qu'un nid de ramiers. Plus bas VoguÈ dressait ses tours au bord de l'ArdËche, surveillant la route fluviale et gardant les pÈages; les seigneurs aimaient Dieu, le Roi, leur terre et la guerre. Il nous est perrnis de ne pas partager absolument l'opinion de M. de HÈrÈdia sur les premiers seigneurs de Rochecolombe, car, si l'histoire nous les montre puissants seigneurs, nous les trouvons aussi sages administrateurs du pays dont ils avaient ý diriger les destinÈes et pieux protecteurs des Èglises du diocÈse. En l'annÈe 1084, Bertrand de Vog˜È et sa femme Bermonde, conjointement avec leur fils Jean, donnËrent ý vÈnÈrable s¦ur Simplice, prieure de La Villedieu, toutes les terres qu'ils possÈdaient sur la paroisse de La Villedieu et de Bayssac. Pierre de VogaÈ donna ý SaintMartin de La Villedieu des terres situÈes ý Viallevieux, ý Fabregoules et au terroir de la Faisse, prËs de Saint Maurice, au bord de l'ArdËche. Ces donations nous montrent la maison de VogaÈ riche et trËs chrÈtienne dËs l'an 1084. Elle rÈsidait au bourg de Vogorium et son autoritÈ s'Ètendait sur les paroisses de Saint-Sernin, Saint Maurice, Bayssac, La Villedieu, sous la suzerainetÈ de l'ÈvÍque de Viviers, des seigneurs de Montlaur et des seigneurs de Balazuc. Le 6 des calendes de mars 1206 (2 fÈvrier 1207) les quatre frËres ou cousins: Raymond, Pons, Damase et Pierre de VogÅÈ rendirent hommage ý l'ÈvÍque de Viviers Burnon, de tout ce qu'ils tenaient de lui et de son Èglise dans le castrum de VogÅÈ et ses tenements. Geoffroy de VogÅe, nÈ vers 1160, fut chanoine de Viviers, puis en 1210 Èlu ÈvÍque de Saint-Paul-Trois-Ch’teaux, petit diocËse situÈ sur la rive gauche du RhÙne, presqu'en face de Viviers. Geoffroy de VogÅÈ fut un des ÈvÍques les plus remarquables de son temps; ý cette Èpoque tourmentÈ par la dÈsastreuse guerre des Albigeois, contre lesquels il joua un rÙle des plus importants. C'est au milieu du XIIIË siËcle que les VogÅÈ firent l'acquisition du ch’teau de Rochecolombe donjon situÈ dans une gorge sauvage, sur un rocher isolÈ au milieu des montagnes, ý une lieue de VogÅÈ. En 1252, Audibert de VogÅÈ en est dit seigneur. Les VogÅÈ se trouvËrent alors au nombre des plus riches seigneurs du Vivarais et Arnaud de VogÅÈ par sa nomination ý l'ÈvÈchÈ de Viviers, jeta un Èclat nouveau sur sa famille. Le marquis de VogÅÈ, dans son bel ouvrage: Une famille vivaroise, nous la montre pendant tout le moyen ’ge, puissante et toujours prÍte aux plus grandes libÈralitÈs pour l'Eglise comme aux plus grands sacrifices pour son Roi. Nous la voyons adoucissant autant que cela lui Ètait possible, les droits seigneuriaux sous lesquels vivaient ses vassaux. Nous regrettons vivement que le cadre de notre ouvrage ne nous permette pas de suivre de plus prËs dans l'histoire de notre province cette illustre maison, qui donna avec un ÈvÍque et de saints ecclÈsiastiques, tant de vaillants capitaines et de grands seigneurs ÈclairÈs qui mirent constamment leurs ÈpÈes et leurs talents au service de leur grande et de leur petite patrie. Aujourd'hui, plus encore qu'au moyen-’ge, la famille de VogÅÈ compte parmi les premiËres et les plus illustres de France. Voir: Marquis de VogÅÈ: Une famille vivaroise. Armorial de 1696. L. de La Roque: Armorial du Languedoc. R. de Gigord. AbbÈ Mollier: Recherches historiques sur Villeneuve-de-Berg. AbbÈ A. Roche: Arnzorial des ÈvÍques de Viviers. Docteur Francus: Les Huguenots du Vivarais. Armorial des bibliophiles Iyonnais, p. 163-703. Revue du Vivarais: table. Gallia Christiana. Archives du RhÙne, fonds de Malte, H. 90. H. 91. BibliothËque nationale: Mss. fr. Collection Languedoc XXIV. Archives dÈpartementales: inventaire et notaires. |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.