Il vendit le 30 octobre 1643 ý Guillaume Fontayne, sieur de la DevËze, Une rente qu'il percevait sur la famille Dours, de Champclaux, consistant en "treize arrest oignons, chascun arrest de troys chambes, et chasque chambe de sept oignons; et une grosse de raisins ployÈs, bons et marchans". Cette singuliËre redevance fut transmise par Guillaume Fontayne de la DevËze, par son testament du 6 fÈvrier 1649, ý messire Gabriel d'Hautefort de Lestrange, bienfaiteur du testataire |
Il servit au ban et arriËre ban de la noblesse en 1539 et 1543. Il vendit le 28 mars 1545, devant Guillaume Bellidentis, notaire, les censives qu'il possÈdait ý Chassiers, ý Pierre de la RouviËre de LargentiËre |
Il rendit hommage en 1504 au sire de Crussol |
Le mandement de Joanas & ses seigneurs, Raymond de Gigord Porte d'argent ý un cyprËs prËs de sinople, ÈcartelÈ aux 2 et 3 de gueule ý trois bandes d'or, parti d'azur ý trois roses d'or mises en pal. Cette famille qui vient de s'Èteindre Ètait fort ancienne en Vivarais. Pierre de Blou, damoiseau, fit en 1302 une reconnaissance au seigneur de Crussol de ses terres de Charmes et Saint Marcel; mÍmes reconnaissances en 1331 par Pierre de Blou; en 1397, Pierre de Blou reconnaÓt ý GÈraud Bastet, sire de Crussol, un fonds de terre sis ý JonchËres. Vertot cite trois chevaliers de Malte appartenant ý cette famille en 1574, 1613 et 1620. Cette maison a formÈ deux branches, toutes deux maintenues dans leur noblesse, la premiËre le 30 juin 1669; la seconde le 5 octobre 1668. Jean-Nicolas-Bruno de Blou fut crÈÈ comte de l'Empire avec dotation impÈriale. Gabrielle de Blou Èpousa vers 1390 Gonon de MÈretz, fils de Guillaume, du lieu de Saint-PÈray, (Lachesnaye-Desbois). Le mÍme auteur dit que Jean de MÈretz vendit le fief de MÈretz ý un de Blou en 1530. Armorial du Vivarais, BenoÓt d'Entrevaux: Armes: EcartelÈ: aux I et 4 d'argent, au cyprËs de sinaple (qui est de Blou); aux 2 et 3 bandÈs d'or et de gueules (qui est de Gourdon); parti d'azur, ý 3 roses d'or mises en pal (alias 2 et 1); (qui est de PrÈcis) (L de La Roque). Alias: De gueules ý 3 bandes d'or. (Armorial de 1696). Les Blou sont originaire de Toulaud o˜ ils possÈdaient le ch’teau de Blou. Cette maison est des plus anciennes du Vivarais et puissante dËs le moyen-’ge. Les plus anciens personnages connus de ce nom possÈdaient des fiefs et terres considÈrables non seulement ý Toulaud mais aussi dans les paroisses du Pouzin, de Charmes, de Soyons, de SaintPierre-de-Barry, etc. Pierre de Blou, damoiseau, fit en 1302, une reconnaissance au seigneur de Crussol de ses terres de Charmes et Saint-Marcel. Cette maison forma plusieurs branches dont deux seulement se sont perpÈtuÈes jusqu'ý nos jours. La branche aÓnÈe s'est Èteinte aprËs 11 gÈnÈrations dans la famille de la Baume-Pluvinel. La branche cadette, dite de PrÈcis, se fixa ý Thueyts en 1461 o˜ elle habitait le ch’teau appelÈ maintenant de Blou. AprËs avoir brillÈ pendant de longs siËcles, cÈ nom s'est Èteint avec le dernier comte de Blou, mort le 3 juillet 1886 ý Thueyts, laissant pour hÈritier de la maison de Blou, son petit-fils Pierre de Cassin. Cette maison fut maintenue dans sa noblesse les 5 octobre 1668 et 30 juin 1669. Elle donna trois chevaliers de Malte 1574, 1613, 1620 et de nombreux officiers supÈrieurs ý l'armÈe, dÈcorÈs de divers ordres. Plusieurs membres de la branche de Blou de PrÈcis ont pris part aux assemblÈes de la noblesse du Vivarais en 1789 avec les titres de marquis, comte et vicomte de Blou. Une branche dite de Laval se fondit dans les Pierre de Bernis par le mariage d'lsabeau de Blou avec Jean-Louis Pierre de Bernis en 1661. FranÁois de Blou, seigneur de Laval, Meiras, Vallon, Saint-AndÈol, coseigneur de Saint-Marcel-d'ArdËche, Èpousa Henriette de Saint-Nectaire et fut maintenu dans sa noblesse par jugement souverain du 5 octobre 1668. Philippe-Charles-FranÁois de Pierre de Bernis, frËre du cardinal, fut substituÈ aux noms et armes de la branche de Blou-Laval. Voir: L. de La Roque: Armorial du Languedoc. De Roussel: Etat militaire de la France pour l'annee 1782. Vicomte de Montravel: Monagraphie de Thueyts. Poplimont: La France hÈraldique. Saint-Allais. Vertot: Vll. 16. L'abbÈ Mollier: Histoire de Villeneuve-de-Berg. R. de Gigord. Ch. Grandmaison: Dictionnaire hÈraldique. Archives dÈpartementales: P,. 40. 92. 96. etc. Revue du Vivarais: table. MorÈri. ProcËs verbal imprimÈ au Bourg-Saint-AndÈol, chez Pierre Guillet 1789. BibliothËque nationale, manuscrits franÁais 32293, 32114. Chartrier du ch’teau de Vaurenard, prËs Villefranche, RhÙne. Vicomte de Montravel: Les ch’teaux de Blou. Armorial du Vivarais, BenoÓt d'Entrevaux EcartelÈ: aux 1 et 4 d'argent, au cyprËs de sinaple (qui est de Blou); aux 2 et 3 bandÈs d'or et de gueules (qui est de Gourdon); parti d'azur, ý 3 roses d'or mises en pal (alias 2 et 1); (qui est de PrÈcis) (L de La Roque) Alias: « De gueules ý 3 bandes d'or. ~(Armorial de 1696). Les Blou sont originaire de Toulaud o˜ ils possÈdaient le ch’teau de Blou. Cette maison est des plus anciennes du Vivarais et puissante dËs le moyen-’ge. Les plus anciens personnages connus de ce nom possÈdaient des fiefs et terres considÈrables non seulement ý Toulaud mais aussi dans les paroisses du Pouzin, de Charmes, de Soyons, de SaintPierre-de-Barry, etc. Pierre de Blou, damoiseau, fit en 1302, une reconnaissance au seigneur de Crussol de ses terres de Charmes et Saint-Marcel. Cette maison forma plusieurs branches dont deux seulement se sont perpÈtuÈes jusqu'ý nos jours. La branche aÓnÈe s'est Èteinte aprËs 11 gÈnÈrations dans la famille de la Baume-Pluvinel. La branche cadette, dite de PrÈcis, se fixa ý Thueyts en 1461 o˜ elle habitait le ch’teau appelÈ maintenant de Blou. AprËs avoir brillÈ pendant de longs siËcles, ce nom s'est Èteint avec le dernier comte de Blou, mort le 3 juillet 1886 ý Thueyts, laissant pour hÈritier de la maison de Blou, son petit-fils Pierre de Cassin. Cette maison fut maintenue dans sa noblesse les 5 octobre 1668 et 30 juin 1669. Elle donna trois chevaliers de Malte 1574, 1613, 1620 et de nombreux officiers supÈrieurs ý l'armÈe, dÈcorÈs de divers ordres. Plusieurs membres de la branche de Blou de PrÈcis ont pris part aux assemblÈes de la noblesse du Vivarais en 1789 avec les titres de marquis, comte et vicomte de Blou. Une branche dite de Laval se fondit dans les Pierre de Bernis par le mariage d'lsabeau de Blou avec Jean-Louis Pierre de Bernis en 1661. FranÁois deBlou, seigneur de Laval, Meiras, Vallon, Saint-AndÈol, coseigneur de Saint-Marcel-d'ArdÈche, Èpousa Henriette de Saint-Nectaire et fut maintenu dans sa noblesse par jugement souverain du 5 octobre 1668. Philippe-Charles-FranÁois de Pierre de Bernis, frËre du cardinal, fut substituÈ aux noms et armes de la branche de Blou-Laval. Voir: L. de La Roque: Armorial du Languedoc.‹De Roussel: Etat militaire de la France pour l'annee 1782.‹ Vicomte de Montravel: Monagraphie de Thueyts.‹Poplimont: La France hÈraldique.‹Saint-Allais.‹Vertot: Vll. 16.‹L'abbÈ Mollier: Histoire de Villeneuve-de-Berg. ‹R. de Gigord. ‹ Ch. Grandmaison: Dictionnaire hÈraldique.‹Archives dÈpartementales: P,. 40. 92. 96. etc.‹Revue du Vivarais: table.‹MorÈri. ‹ProcËsverbal imprimÈ au Bourg-Saint-AndÈol, chez Pierre Guillet 1789. - BibliothËque nationale, manuscrits franÁais 32293, 32114. Chartrier du ch’teau de Vaurenard, prËs Villefranche, RhÙne. - Vicomte de Montravel: Les ch’teaux de Blou. Les ch’teaux historiques du Vivarais, Florentin BenoÓt d'Entrevaux Blou, commune et canton deThueyts Un fossÈ large et profond, un abÓme ... gardent l'entrÈe du village et de l'oasis o˜ les sires de PrÈcis construisirent leur nid. C'est un coin de paradis, aux portes de l'enfer, que nous trouvons aprËs avoir subi toutes les horreurs du vertige, en passant le pont du diable. Les jours d'orage, les eaux boueuses du torrent se prÈcipitent en bouillon d'Ècume dans La Gueule d'Enfer, avec un vacarme infernal. Thueyts est b’ti sur une terrasse de lave, soutenue par la chaussÈe des gÈants, inabordable rempart de basalte servant de berges ý l'ArdËche et au torrent que nous venons de traverser. Perdu derriËre les Èpaisses ramures d'arbres sÈculaires, le ch’teau de Blou actuel est formÈ de deux corps de b’timents carrÈs, accolÈs l'un ý l'autre. Sur le plus petit deux fort jolies guÈrites lui donnent son vrai caractËre de gentilhommiËre. Ce vallon, nous dit Ovide de Valgorge, est un lieu vÈritablement enchanteur. Je doute qu'il y ait ý CythËre des retraites plus mystÈrieuses et plus fleuries, des ruisseaux plus limpides, des ombrages plus touffus. Notre regrettÈ compatriote le vicomte de Montravel nous a donnÈ dans la Revue du Vivarais (1903) une notice trËs documentÈe sur le ch’teau de Blou. Nous ne saurion puiser ý source plus sñre. Il nous apprend d'abord qu'il y avait plusieurs ch’teaux de Blou. Les premiers ch’teaux de ce nom Ètaient situÈs dans la paroisse de Toulaud. Non loin du village, sur un monticule, sont assises les ruines du ch’teau de Blod, o˜ l'on voit encore un corps de logis, flanquÈ de deux grosses tours massives, trapues, Èlargies ý la base, de la mÍme hauteur que le b’timent. Aujourd'hui il n'en reste qu'un monceau de pierres.Plusieurs lieux aux environs portent le nom de Blot. Un monticule de ce nom se trouve ý Saint Georges les Bains. Un vieux castel avec tourelles, situÈ prËs du RhÙne, dans la paroisse de Guilherand, porte aussi ce nom. En 1300 et 1302, Pierre de Blou, damoiseau de Blot les Saints Marcel prËs Charmes, fait reconnaissances au seigneur de Crussol, de sa maison forte de Blot et d'Ambroyo (sic), en Haut Vivarais. La deuxiËme rÈsidence des de Blou fut Thueyts, au Bas Vivarais. Cette paroisse est connue de nom depuis la fondation de l'abbaye de Saint ThÈofrËde, Saint Chaffre du Monastier, en Velay, ý la fin du VIIËme siËcle, par Calmilius, duc d'Auvergne, dont Saint Eudes fut le premier abbÈ, auquel succÈda Saint ThÈofrËde. Jusqu'ý la fin du XVIIIËme siËcle, ses abbÈs furent les hauts et puissants seugneurs temporels de Thueyts, recevant les hommages des nombreux nobles de la contrÈe, parmi lesquels se trouvent les Ithier de GÈorand, les du Mas de Chapdenac, les Darlempde de Mirabel, les Goys, les Gout de la CharriËre, les Luc de Luzay, les Mirmande et les de Pressis. Les PrÈcis ou Pressis seuls eurent leur rÈsidence dans le bourg, sur l'emplacement du ch’teau actuel qui comme de nombreux ch’teaux a ÈtÈ remaniÈ. Les de PrÈcis sont connus par filiation, d'aprËs le vicomte de Montravel, depuis le milieu du XIIËme siËcle, jusqu'ý leur extinction dans la maison de Blou. Marguerite de Pressis qui hÈrita des biens de sa famille, Èpousa le 14 fÈvrier 1461, noble FranÁois de Blou, fils de noble Jean, autrefois deToulau. Leurs enfants ajoutËrent ý leur nom celui de PrÈcis. FranÁois de Blou, chevalier, qualifiÈ magnifique et puissant Seigneur du Pouzin, Ècuyer et chambellab du roi Louis XI, s'Ètablit ý Thueyts, dont la descendance s'Èteignit en la personne d'Oscar, Comte de Blou, nÈ en 1819, dÈcÈdÈ en 1886. Il avait ÈpousÈ 1¯ en 1816, Catherine du Bouzet, fille du Comte du Bouzet et de Charlotte de Tascher; 2¯ en 1852, Aline Gratet, fille du Comte du Bouchaye et de CÈcile de Lage. Du premier lit, il eut Marguerite, nÈe en 1817, dÈcÈdÈe en 1875, agÈe de 28 ans, mariÈe en 1874, au baron LÈonce de Cassin, dont un fils: Pierre, hÈritier de tous les biens des de Blou. Le baron Pierre de Cassin vendit, en 1900, ý la famille de Montravel, ses propriÈtÈs de Thueyts. (Voir: Revue du Vivarais 1903, p. 63 et suivantes. Les ch’teaux de Blou, par le vicomte de Montravel. Armorial du Vivarais: Articles Pressis, Blou et Montravel.) |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.