Le mandement de Joanas & ses seigneurs, Raymond de Gigord: Bernard de Montbrison porte ÈcartelÈ: aux 1 et 4, d'or ý une bande d'azur chargÈe d'un croissant d'or et de deux Ètoiles aussi d'or, qui est de Bernard, aux 2 et 3, de sable ý la tour d'argent, qui est de Montbrison. Montbrison Ètait une terre seigneuriale situÈe dans la paroisse de Sanilhac, et au milieu de laquelle s'Èlevait une tour sur une haute montagne et un ch’teau au bas de cette montagne. On connaÓt un partage de la terre de Montbrison datÈ de l'an 1280, entre: 1¯ noble Audibert de Montbrison; 2¯ noble Pierre de MontrÈal; et 3¯ le seigneur ÈvÍque de Viviers. Au seigneur de MontrÈal Èchurent trois parts faisant la moitiÈ en censes et lods, les honorifiques cas et hommages lui appartenant en seul dans les lieux indivis qui demeuraient attachÈs au ch’teau de MontrÈal. Le seigneur de Montbrison eut deux parts faisant le tiers en censes lods lui appartenant en seul, ensemble la directe du lieu de Versas avec son ch’teau et domaine noble en dÈpendant; et le dernier sixiËme appartint ý l'ÈvÍque de Viviers. Un grand nombre d'actes concernant la seigneurie de Joanas Ètablissent qu'elle Ètait en parÈage: pour moitiÈ aux seigneurs de Joanas; pour un tiers aux seigneurs de Montbrison et pour un sixiËme ý l¹ÈvÍque de Viviers. La similitude de ces partages ne semble-t-elle pas prouver qu'ý l'origine ces deux seigneuries ont dñ Ítre rÈunies et que les seigneurs de MontrÈal et de Joanas n¹Ètaient peut Ítre qu'une seule et mÍme famille ces derniers procÈdant des premiers. Je ne donne cette hypothËse que pour ce qu'elle vaut, en rappelant toutefois, pour lui donner crÈance, que les terres de Joanas et de Montbrison Ètaient contiguÎs. Les anciens seigneurs de Beaumont avaient habitÈ la montagne de Montbrison; mais Aldebert ou Audibert de Montbrison en chassa Foulques de Beaumont, qui pour lors repassa la riviËre de Baume et se fixa au lieu de N. D. de Chabrilles, qui lui appartenait. D'aprËs Monsieur le vicomte de Montravel, la famille de Montbrison n'aurait pas une origine vivaroise, mais elle y serait implantÈe depuis le douziËme siËcle, et aurait fourni un grand nombre de chanoines ý l'Èglise cathÈdrale de Viviers. Audibert de Montbrison, vivant en 1280, est le premier qui alla se fixer ý Versas, petit ch’teau situÈ dans la mÍme paroisse de Sanilhac, mais dans une position plus abritÈe. Audibert de Montbrison rendit hommage ý l'ÈvÍque de Viviers en 1333. Il eut sans doute deux fils, Pons, chanoine de Viviers en 1354, et Gonin de Montbrison, vivant en 1390, qui parait Ítre le pËre de Louis de Montbrison vivant en 1390. Son fils, Audibert II de Montbrison, seigneur de Versas, Èpousa HÈralie d'Entil du TrÈmoul, laquelle Ètant devenue veuve, reÁut le 12 mai 1466 la reconnaissance de Pierre Vermalle, de Joanas. (Pierre Vermalle reconnaÓt "nobili et egregiae Heraliae d'Entil dominæ de Montisbrisonis relictae nobilis Audiberti quondam militis, tutrici nobilis Domini Raymundi filli ipsorum pro medietate indivisa cum alia medietate domini nostri vivariensis Episcopi", Dalmas de Rocles, notaire) Raymond de Montbrison ne laissa qu'une fille de son mariage avec N. de Lanel? Raymond de Montbrison fit renouveler le terrier de Versas en 1450 par le notaire Alby. Sa fille, Claude de Montbrison, Èpousa Louis de la Bastide de Vielprat. Des Èchanges passÈs entre habitants de Joanas en 1459, dÈclarent que les terres ÈchangÈes dÈpendent du seigneur de Montbrison et de l'ÈvÍque de Viviers, et aussitÙt Guillaume Alieri, bailli de LargentiËre, perÁoit les lods au nom de l¹EvÍque, et noble Louis de Labastide de Vielprat les perÁoit pour la seigneurie de Montbrison, en prÈsence de noble Jean de Montbrison et de noble Alzias de Montbrison, moine. Armorial du Vivarais, BenoÓt d'Entrevaux: Armes: De sable, a la tour d'argent. (Vicomie de Montravel). La maison de Montbrison, Ètablie en Vivarais ý la fin du XIIË siËcle, Ètait originaire de Provence. Guido de Montebrisone ayant pris le parti, en 1143, de Reymond de BÈrenger, comte de Barcelone, contre Etienne des Baux, fut, aprËs la mort de BÈrenger, en 1166, obligÈ de se soustraire aux violences des seigneurs des Baux, devenus princes d'Orange, en 1178. Il vint se rÈfugier en Vivarais, o˜ on le trouve possesseur de la seigneurie de Saint-Pierre de Malet ý laquelle il donna son nom de Montbrison, et de celle de Versas, dans la mÍme paroisse de Sanilhac. Guido, ou Guy de Montbrison, le plus ancien connu, signe comme tÈmoin, en 1146, une charte confirmant une donation faite ý l'abbaye de Toronet par Reymond BÈrenger le Vieux, comte de Barcelone et de Provence. N... de Montbrison rendit hommage, en 1207, ý l'ÈvÍque de Viviers, Bernon. Louise de Montbrison, hÈritiËre de sa famille, dame de Montbrison, Versas, la Bastide de Vielprat, etc., Èpousa: 1. Claude Laurent de Rochessauve; 20 en 1529, Victor-Bermond de Combas, gouverneur du Bourg-Saint-AndÈol. De ses huits enfants, il ne survecut qu'une fille, Michelle de Montbrison, dame de Versas, la Bastide, etc., qui, par la mort de ses frËres, profita de la substitution portÈe au testament de Louise de Montbrison, sa mËre. Elle Èpousa, le 27 juin 1562, Dominique de Bernard, seigneur de Parignargues, dont les enfants formËrent la deuxiËme maison de Montbrison, obliges par le testament de ladite Louise, de prendre les noms et armes qui Ètaient: De sable, ý la tour d'argent. Cette nouvelle maison de Montbrison, fit sa rÈsidence au ch’teau de Versas, jusqu'en 1703. Henri de Bernard de Montbrison, nÈ au ch’teau de Versas, Èpousa, en 1680, Blanche Brun, de Fourchades, et, ý cette occasion, rentra dans le giron de l'Èglise catholique. Il testa, en 1713, instituant pour hÈritier, son neveu Scipion-Guillaume de Bernard de Montbrison, qui forma la branche passÈe en Alsace, et existant de nos jours. Jacques de Bernard, seigneur de Versas, frËre ainÈ d'Henri, n'eut qu'une fille, qui Èpousa, en 1669, Jacques de Tardivon, dont la fille ainÈe, Judith de Tardivon, dame de Versas, Èpousa, en 1702, FranÁois de Belin, seigneur de Colombier-le-Jeune. Ils n'eurent pas d'enfant (Notice tirÈe de l'article du vicomte de Montravel, paru dans la Revue du Vivarais 1897, p. 506 et suiv.). Voir: Vicomte de Montravel: Monographie des paroisses du diocËse de Viviers: Sanilhac. Revue du Vivarais: table. |
Il fit renouveler le terrier de Versas en 1450 par le notaire Alby |
TÈmoins: Jean Bertrand, Paul Blaise Allier et Jean Allier de Vallon, Jean LichiËre de la paroisse de Verfeuil. Labrot vicaire |
Le patronyme MONTCOUQUIOL occupe le centre du Vivarais et une belle lÈgende s'attache ý ce curieux nom de famille. Lors du dÈcËs inattendu du Dauphin Francois au Ch’teau de Tournon en 1534, son prÈcepteur italien le comte de MONTECUCULLI fut accusÈ de l'avoir empoisonnÈ et condamnÈ ý mort. Son fils l'accompagnait, qui aurait fait souche en ArdËche. En l'absence de documents probants, quel crÈdit faut-il accorder ý cette belle histoire ? 16 octobre 1680 Mort de Raimond Montecuculli, Italien qui s'illustra, comme gÈnÈral, au service de la maison d'Autriche, et fut le rival de Turenne. Le patronyme MONTCOUQUIOL apparait sur certains actes avec un DE. Mais il a ÈtÈ ecrit sans... Il existe aussi des MONCOGOL, MONCOCOL... Les plus anciens MONTCOUQUIOL retrouvÈs sont originaires du village de Vinezac, dans le Vivarais, canton de Largentiere, dÈpartement de l'Ardeche.Il existe aussi des branches MONTCOUQUIOL ý Chassiers-07, ý Joannas-07, Laurac-07, Largentiere-07, Bordezac-30... Notice sur Vinezac, A. Mazon Il y avait alors ý Vinezac, la haute noblesse reprÈsentÈe par les Julien, et la petite noblesse reprÈsentÈe par les Cellier et les Montcouquiol. Les Mollier, alliÈs ý la petite noblesse et en relation intime avec l'autre, figurent souvent dans les contrats notariaux, surtout pour les baptÍmes, ý cÙtÈ des nobles. |
TÈmoins : Jullien Bertrand, Anthoine Blanc; travailleur de terre. |
TÈmoins : Casar Vincent son frËre, Jehan Mirabel "Courtet". |
TÈmoins: Balthazard Fabregoule, Etienne Fabregoule, monsieur Baissac prÍtre et curÈ de St AndrÈ de Pradons. Thoulouze curÈ |
TÈmoins: Jean Heyraud, Laurent Mouraret. Chissaud curÈ Mariage reÁu par maÓtre Boyer notaire (de FerriËres paroisse de St Maurice) |
TÈmoins : Louis de Montcouquiol, Magdeleine DelichiËre de Labeaume |
TÈmoins : Pierre DelichiËre, Jeanne de Montcouguiol de Balazuc. |
TÈmoins : Jehan Sevenier son aÔeul, Anne Chabotte de Chauzon. |
TÈmoins : Louis de Montcouquiol, Magdeleine DelichiËre. |
TÈmoins: Louis Eyraud et Pons Tourre. Maigron prÍtre comis |
TÈmoins: Jean Heyraud, Jean Heyraud dit Patoullie. Chambon curÈ Acte non filiatif |
TÈmoins : Pierre Mirabel du lieu de Chapias paroisse de Labeaume, Magdeleine DelichiËre. |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.