TÈmoins : Sieur Pierre Ferratier, FranÁois Rivet, Jean Louis Barnoin, AndrÈ Bertrand. Hebrard vicaire Les Èpoux sont dits de la paroisse de Vallon. |
Dit fils de BarthÈlÈmi de St ........ |
TÈmoins : Jean Linsolas, Etienne Bautias. |
TÈmoins: Sieur FranÁois Villard, Antoine Laurion, Jean Ranquet, Jean Louis Barnouin. Pelegrin curÈ L'Èpoux est dit originaire de la paroisse de Juvinas???, habitant depuis 15 ans ý Vallon |
TÈmoins : Antoine Freydier, FranÁoise Pouget. Bonzon curÈ |
TÈmoins : Louis Villon, Pierre Garnier. Dite veuve. |
TÈmoins : Louis de Borne, Marie OlliËre. Laforest curÈ |
Ce capitaine protestant se signala par ses exploits et sa cruautÈ. L'ÈpÈe en champ de gueule de ses armes doit Ítre une allÈgorie au massacre des catholiques qu'il passait tous au fil de l'ÈpÈe. Sa fortune fut faite de rapines; il faut lire dans les piËces fugitives du marquis d'Aubays, la relation de ses hauts faits. Successivement gentilhomme du roi de Navarre, plus tard Henri IV, par brevet du 28 avril 1578, gouverneur du GÈvaudan en 1580; il acheta le 21 juin 1581 la terre de Lagorce et Salavas, de Jean d'Apcher, chevalier de l'ordre du Roi. Il testa en 1583 et mourrut la mÍme annÈe, laissant de FranÁoise d'Auzolles, fille de noble Guillot d'Auzolles, seigneur du Serre, et de FranÁoise de la Rochette, qu'il avait ÈpousÈ le 20 octobre 1576, deux enfants. (Raymond de Gigord: le mandement de Joanas & ses seigneurs). Capitaine Merle Taille moyenne, corps Èpais, barbe et cheveux blonds, grandes moustaches retroussÈes en dents de sanglier. nez camus, tel Ètait l'homme, boiteux de surcroÓt, chef habile et expÈrimentÈ, brave et calme sous le feu, d'un coup d'oeil rapide et sñr et, dans ses courses, infatigable. La mort le surprit alors qu'il s'apprÍtait ý attaquer le Puy. « La mort, qui suit Merle, est entourÈe de 4 planËtes, symboles du destin: Mars, Jupiter, VÈnus, la Lune. » (Gravure ci-contre). Le 24 aoñt 1572, de nombreux chefs calvinistes sont massacrÈs lors de la triste nuit de la Saint-BarthÈlÈmy. Le baron gÈvaudanais Astorg de Peyre est parmi eux. Sa mort eut pour le GÈvaudan de terribles consÈquences car sa Veuve, I'ardente calviniste Marie de Crussols, le vengea cruellement. Elle avait comme intendant au ch’teau le jeune Mathieu Merle et elle savait la froide audace et l'indomptable Ènergie dont ce garÁon de 24 ans, nÈ ý UzËs en 1548, pouvait faire preuve. Elle l'aida ý recruter une troupe de huguenots nombreuse et solide. Le vengeur du baron de Peyre va devenir bientÙt le maÓtre du GÈvaudan et l'un des grands chefs protestants du Languedoc. GÈnial capitaine, il engagera une guerre cruelle et sans merci aux catholiques. DÈjý bien Ètabli en GÈvaudan., Merle voulut s'assurer d'une position fameuse, la montagne de GrËzes. Trois de ses capitaines s'en emparËrent. Ils s'y fortifiËrent au milieu des ruines et de lý terrorisaient les alentours. Ils y restËrent 7 ans, prÈlevant la dÓme des rÈcoltes et levant les impÙts. Ils firent prisonniers les ecclÈsiastiques et rÈclamËrent une ranÁon pour leur libÈration. " Ils pendaient, raconte Louvreleul, les uns par les pieds et faisaient de la fumÈe sous leur visage. Et ils attachaient les autres avec une corde, ý une poutre, par les aisselles, et les faisaient pirouetter jusqu'ý se lasser, pour obtenir quelque ranÁon". Mais en 1576, les "Messieurs de la ville de Mende" envoyËrent un escadron montÈ et armÈ qui entra dans le village et tua tous les occupants. Le roi ordonna alors de raser le donjon et le fort de GrËzes pour Èviter d'autres troubles. ( On reconstruira ensuite des fortifications, vers 1618. On adoucira la cÙte par de nombreux tournants. Le village lui-mÍme sera barricadÈ avec grande garde). Ayant conquis la plus grande partie du GÈvaudan. Merle s'emparera finalement de Mende dans la nuit de NoÎl en 1579, pillera la ville et dÈtruira sa cathÈdrale. Nostradamus aurait prÈdit, dans un quatrain, cette mauvaise semaine pour Mende, «au son de la cloche » (3, 57). Merle ne fut pas un vulgaire aventurier. Il fit la guerre pour le parti huguenot, sous la direction de Henri de Navarre. Il la fit de maniËre efficace et ses cruautÈs s'expliquent, en partie, par les moeurs barbares de cette Èpoque. Quand bien mÍme, ý son dÈpart, le GÈvaudan semblait sortir d'un tremblement de terre: villes, forteresses. Èglises, cathÈdrale, tout Ètait en ruines. Le capitaine Merle et les guerres de religion En 1540 la doctrine LuthÈrienne prÍchait par un moine Jacobin venu d'Allemagne, va dÈclencher une longue pÈriode de terreur ý Issoire. Petit ý petit ces nouvelles idÈes venues de l'est vont progresser et opposer catholiques et protestants dans une lutte idÈologique. Sous l'intervention du bailli de Montferrand les protestants devront se retirer sous peine de mort. Plusieurs d'entre eux refusant d'abdiquer seront brñlÈs en place publique : 1547, Jean de BrugiËre sera le premier d'une longue liste. Il faudra attendre l'Èdit de janvier 1562 pour permettre au protestant de pratiquer leur culte en dehors des villes. Le calme Ètait revenu temporairement, le 15 octobre 1575 le capitaine Merle chef des Huguenots s'empare par la force de la ville d'Issoire. Connu pour son engouement aux combats, le capitaine Merle de famille noble, protestant fanatique, mÈnera une guerre sans pitiÈ aux catholiques. "Avec lui, dit un de ses chefs, j'attaquerais l'enfer, fñt il plein de 50000 diables." Le 9 juin 1577, le duc d'Anjou frËre du roi Henri III, ý la tÍte d'une armÈe catholique tente de reprendre la ville, mais Èchoue une premiËre fois. Quatre jours plus tard, le 13 juin, un nouvelle assaut est donnÈ, cette fois ce sera le bon. Issoire est rasÈ, anÈantie. Massacres, pendaisons, viols, pillages n'Èpargneront rien de la ville et on pouvait lire sur un Ècriteau "ICI FUT ISSOIRE" Le capitaine Merle (1548-1590) - Issu d'une famille d'UzËs, noble mais dÈsargentÈe, Merle embrasse de bonne heure la carriËre des armes. Il se signale par une bravoure extraordinaire. AprËs la Saint BarthÈlemy, il mËne une lutte sans merci contre les catholiques. Le 15 octobre 1575, il prend Issoire, puis dÈmolit les tours de l'Èglise. L'armÈe catholique du Duc d'Anjou, frËre du roi, reprend la ville en 1577, lui fait subir un sac effroyable et y met le feu. |
TÈmoins : sieur Pierre Merle de la ville des Vans, AndrÈ Ozil. Gascon curÈ |
TÈmoins : Jacques Galois, Charles Roubaud de Barjac. Amargier curÈ |
P&M : Joseph Dupoux habitant ý Barjac, Marguerite Villar des Silhols. Armand prÍtre |
TÈmoins : David Dumas laboureur neveu de la dÈfunte, Claude Ozil fils ý feu Pierre, Pierre Brune fils ý feu Simon travailleurs de terre de Lagorce. Robert pasteur Elle est dite fille de feu (un blanc) Merlet, travailleur de terre ý Lagorce |
Abjure de la religion RÈformÈe le 12 dÈcembre 1685 ý Vallon, ’gÈ de 50 ans, du mas de Laubignat paroisse de Lagorce |
TÈmoins : Jean Denozil cousin de l'Èpoux, Abel Villard frËre de l'Èpouse, Pierre Chamarran, Henri Sarrazin et Anthoine Dumas travailleurs de Lagorce. Robert pasteur |
P&M : Etienne Villar de PÈcoulas, Susanne Villar de Lagorce. Armand prÍtre |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.