TÈmoins : Claude MaumËge, Marguerite Moulin. Bonnas curÈ Dite flle lÈgitime et batarde d'un soldat. |
TÈmoins : Jean Pierre Bastide, Philippe Chazaly, Pierre Deleuze et Pierre Colomb. |
TÈmoins : Jean Bonnaure, Susanne Bertrand, de Ruoms. PrÈsents: Claude Bonnaure, NoÈ Blanc et Pierre SÈvenier, signes. Vincent curÈ. |
Habitant ý Lagorce depuis environ 25 ans. Pas de tÈmoin. Vincent curÈ |
Le mandement de Joanas et ses seigneurs; Raymond de Gigord: Porte de gueule ý la bande d'or chargÈe d'une fouine d'azur; Nous ne donnerons ici que la filiation directe de la branche de Peyraud, malgrÈ les illustrations des autres branches dont l'une a donnÈ un marÈchal de France. Gastelier de la Tour, auteur de l'armorial des Ètats de Languedoc, a donnÈ la gÈnÈalogie de cette maison, I'une des plus illustres de notre Vivarais. La terre de Fay est situÈe dans le Haut-Vivarais. Pons de Fay Èpousa une fille de la maison de Polignac, dont il eut deux fils: 1¯ Pierre, qui vivait en l'an 1100. Voici ce que dit ý son sujet la Gallia christiana: « Anno postquam possessa est Jerusalem a fidelibus (1099) Leodgardus Vivariensis episcopus dedit ecclesiam de Chinniaco Deo et Piperacensi monas. terio in manu Bernardi abbatis... Petrus vero de Fatis vir disertimus donum ex parte su’ laudavit et confirmavit. » 2¯ Pons qui suit. Au sujet de ces deux frËres, voici ce qu'en dit l'Histoire gÈnÈrale de Languedoc de Dom Vic et Dom Vaissette: "L'exemple d'Aymard, ÈvÍque du Puy, entraÓna ý la croisade un grand nombre de noblesse du pays .. Le principal fut HÈracle de Polignac... Pierre et Pons de Fay se croisËrent aussi et vendirent une partie de leur patrimoine pour fournir aux frais du voyage." Ils firent cette vente en 1097, de l'avis de Pons, vicomte de Polignac, de leurs fils et de leurs femmes. Ils Ètaient neveux de ce vicomte, car Pons, leur pËre, avait ÈpousÈ une fille du vicomte Armand de Polignac. (In parochi’ Sti Georgii de Cobone, ultra fluvium est locus qui dicitur Voliacus habens vineas: quæ terra fait vicecomitis Arimandi, et dedit eam Pontio consulari de Faino cum fili’ suý in hereditatem. Postea vero duo filii ejusdem Pontii, post mortem ipsius cupientes ire Jerosolymam, sicut fiebat tunc ab omni christianorum populo, decreverunt eamdcm possessionem vendere; ex quibus natu major nominc Petrus pro parte su’ accepit pretium ab abbate Wilelmo et a fratribus monasterii calmeliacensis, plus quam millc solidos et unam mulam. Alter vero nominc Pontius reliquit partem suam Petro Yterii, qui et ille accepit pro illý parte de rebus monasterii non parvam quantitatcm, id est dnos mansos in villý de Barictis et scx- agenta solidos et unam mulam. Hoc est factum ex auctoritate ct consilio Pontii vicccomitis, cujus beneficio c¦teri possidebant, consensu quoque suorum filiorum et uxorum, cum quibus pariter cartam venditionis firmiter, ut dictum erat, tenendam esse perpetualiter statucront. Ademaro episcopo prasidente Aniciensi Ecclesiæ, Regnante Philippo Rege, anno autem ab incarnatione Domini M.XCVII , 1097). Armorial du Vivarais, BenoÓt d'Entrevaux: FAY-PEYRAUD ET SOLIGNAC Armes: De gueules, la bande d'or chargÈe d'une fouine d'azur. Alias: ~ Parti et coupÈ au I ÈchiquetÈ d'or et d'azur; le 2e d'argent, un lion de gueules; au 2 du parti de gueules, ý trois fleurs de Iys d'or. (Armorial de 1696.) Armes que fit inscrire ý l'Armorial de 1696 Jean-Annet de Fay de Solignac. Les derniers degrÈs de la branche de Peyraud, en vertu d'une concession royale, accompagnaient la bande de I deux fleurs de Iys d'or. La branche des Fay-Solignac ajoutait: Parti, de gueules et d'azur semÈ de fleurs de Iys d'or. D'aprËs L. de La Roque la branche des de Fay-Solignac portait: De gueules, ý trois fleurs de Iys d'or; parti ÈchiquetÈ d'argent et de sable. Guillaume de Fay, dit Coquard, chevalier, bailli royal de Velay, Forez et Vivarais, qui vivait dans la deuxiËme moitiÈ du XIV¯ siËcle, fut le premier auteur de cette branche de la maison de Fay Les uns lui donnent pour pËre Godomar de Fay, seigneur de BothÈon, sÈnÈchal de Beaucaire en 1325; d'autres, Arnaud de Fay, qu'ils font fils, soit d'Eustache de Fay qui vivait ý Tournon en 1305, soit d'Arnaud de Fay, seigneur d'Etables. Ce qui ressort du testament d'Arnaud de Fay, dit le Borgne, seigneur d'Etables, de l'annÈe 1387, c'est qu'il Ètait son parent. Mais nous croyons plutÙt qu'il Ètait fils de Reynaud, fils d'Eustache, et mariÈ, en 1323, ý Reynaude de Bouchard. Cette famille, qui eut sa rÈsidence au ch’teau de Peyraud-sur-RhÙne, dans le Haut-Vivarais, fut des plus considÈrables de la province du Languedoc o˜ elle a possedÈ des biens importants; elle a fourni nombre de vaillants capitaines, dont plusieurs officiers supÈrieurs dans les armees du Roi. Un lieutenant en la province du DauphinÈ, six sÈnechaux de Beaucaire et Nimes. Elle s'est Èteinte, au milieu du XVIII¯ siËcle, en la personne de Marie-leanne de Fay, marquise de Peyraud, mariÈe, en 1716, ý Messire Denis-Emmanuel de Guignard, vicomte de Saint-Priest, prÈsident au Parlement de Grenoble, duquel elle ne laissa pas d'enfant. Plusieurs branches se sont dÈtachÈes de la maison de Fay-Peyraud. Celles des seigneurs de la ChËze et des seigneurs de La GibotiËre en Poitou. Celle des barons-de Virieu, dans la partie du Forez qui touche le RhÙne, fondÈe au XVIË siËcle et Èteinte au XVIlË siËcle. Et enfin, celle des seigneurs de Solignac, dont la terre et le ch’teau se trouvent situÈs dans le Haut-Vivarais, paroisse de Gilhoc, et qui furent apportÈs dans la famille de Fay, en 1393, par le mariage d'Alix de Solignac, hÈritiËre de sa maison, avec FranÁois de Fay, seigneur de Peyraud. Leur fils aÓnÈ, Guillaume de Fay, laissant ý son frËre cadet la terre de Peyraud, vint se fixer au ch’teau de Solignac et se substitua aux noms et armes de Solignac. La descendance directe s'y maintint jusqu'au milieu du XVIË siËcle, Èpoque ý laquelle elle s'Èteignit en la personne d'Aymard de Fay-Solignac qui ne laissa que des filles. L'aÓnÈe desquelles Èpousa M. Gilibert Le Long, seigneur de Chenilhac, en Bourbonnais, ý qui elle porta en dot la terre de Solignac. Leur fils, Pierre Le Long de Chenilhac, la vendit, en 1609, ý la famille des Boscs, dont l'hÈritiËre, FranÁoise des Boscs, se maria, en 1688, dans la maison de Beaumont-Brison, o˜ la terre de Solignac resta jusqu'au 29 mars 1783, Èpoque ý laquelle elle fut vendue ý Louis-Charles de Fay-Solignac. Elle s'Ètait dans cette pÈriode agrandie de quelques acquisitions et comprenait les paroisses du Crestet de Monteil, de Saint-BarthÈlemy-le-Pin, de Gilhoc, en partie de la Mastre et de Boucieu Ce Louis-Charles de Fay-Solignac Ètait le reprÈsentant d'une branche cadette dÈtachÈe de la prÈcÈdente au commencement du XVIË siËcle qui jusque lý eut sa rÈsidence au ch’teau de Dol en la paroisse de Gilhoc et qui comme son aÓnÈe avait fourni aux armÈes royales nombre de vaillants capitaines. 18 mars 1771. Mariage de haut et puissant seigneur, messire Louis-Charles de Fay de Solignac, seigneur de Dol, Felays, Solignac et autres lieux, capitaine aide major au rÈgiment de Foix, habitant en son ch’teau de Dol, fils de Claude de Fay et de dame Magdeleine de Combladour de MontrÈal, et demoiselle Anne-Pauline de Brunel de Sizoine, fille de dÈfunt Antoine-Joseph de Brunel, chevalier, seigneur de VachËres et de illustre dame Anne-Charlotte de FÈlix de Sizoine, dame de la Serre... Ies parties agissant du consentement et autorisation savoir: ledit sieur de Fay-Solignac de haut et puissant seigneur, messire Philippe - Charles - FranÁois de Pierre, chevalier, baron de Blou et des Etats du Languedoc, vicomte de Gourdon et de Marsac, marquis et gouverneur de Saint-Marcel de Pierre-Bernis,procureur fondÈ de ladite dame de Combladour suivant acte, du 7 mars, retenu par Rouveure, notaire royal de Saint-AgrÈve. Le 5 juin 1821, Louis-Charles-FortunÈ, comte de Fay-Solignac, chevalier de Malte de minoritÈ, fils de Charles et d'Anne-Pauline de Brunel de Sizoine, Èpouse MarieThÈrËze -Magdeleine-Elisabeth de Montravel, nÈe ý Joyeuse le 7 nivÙse an IV. Furent tÈmoins ý ce mariage: Paul-Charles-Dominique-Joseph, baron de Fay-Solignac, son pÈre, chevalier de Saint-Louis; Jean-Louis de Quinsac, officier; Maurice et EugËne de Montravel de Tardy de la Brossy, marÈchal de camp du comte d'AndrÈe de Renoard, beaux-frËres; comie de Pluviers-Saint-Michel, son cousin, etc. Enfants de ce mariage: 1¯ Charles, dÈcÈdÈ, en 1846, cÈlibataire; 2¯ Esther, dÈcÈdÈe, en 1840, ’gÈe de 15 ans; 3¯ LÈopold, nÈ le 13 novembre 1826, mariÈ, le 31 janvier 1865, ý Marie TrÈmolet de Lacheysserie, dÈcÈdÈe le 6 fÈvrier 1871, laissant une fille, Philippa, mariÈe, en octobre 1892, au baron de Framond; 4¯ Henri, nÈ le 19 novembre 1830, dÈcÈdÈ non mariÈ. Une autre branche dÈtachÈe de la maison de Fay-Solignac au commencement du XVIË siËcle a eu sa rÈsidence au ch’teau de Veaune dans le mandement de ClÈrieu, en DauphinÈ. Elle s'Èteignit au milieu du XVIIIË siËcle en la personne de FranÁois-Philippe de Fay - Solignac de Veaune, mort sans postÈritÈ. Sa s¦ur, Catherine, recueillit sa succession, ou plutÙt le fils de celle-ci, messire Ferdinand-Bruno du Viviers dont les descendants possÈdËrent jusqu'au commencement de ce siËcle la terre de Veaune et le nom du Viviers de Fay-Solignac. Jacques-CÈsar de Fay, marquis de Peyraud, marÈchal de camp et armees du Roy, fut maintenu par M. de Bezon, le 17 juillet 1669. Sa fille unique Jeanne-Marie de Fay est dÈchargÈe le 17 juillet 1698: La noblesse dudit seigneur Marquis de Peyraud et par consÈquent de la suppliante Ètant des plus anciennes et des plus qualifiÈes de la province. . (Bibliotheque nationale, maouscrits. franÁais, 32557). Voir: Notes communiquees par M. Michel de Chazotte. Archives dÈpartementales: Inventaire. Archives du Gard, E. 365 et passim. La Chenaye des Bois. J.-B. Bouillet. Armorial de 1696. L. de La Roque: Armorial du Languedoc. J.-A. Poncer: MÈmoires historiques sur le Vivarais, t. IV, p. 294-331. AbbÈ Garnodier: Saint-Romain-de-Lerp. Revue du Vivarais: table et annee 1903, M. E. Nicod. H. de Terrebasse: Histoire et gÈnÈalogie de la maison de Maugiron. Bibliotheque nationale, manuscrits francais, 32557. Vicomte de Montravel: Histoire gÈnÈalogique de la maison de Tardy de Montravel. M. Emmanuel Nicod: La maison de Fay-Peyraud, Revue du Vivarais 1903, p. 145 et suivantes. |
Auteur de la branche de Solignac |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.