Une fille, morte ý l'’ge de 16 ans |
Bertis, fief de la paroisse de Tauriers, et de Rochemure, comme administrateur des biens de sa fille Catherine, hÈritiËre de dame Catherine de Favet, dame de Rochemure, donna en cette qualitÈ quittance de 300 livres aux hoirs d¹Etienne de Favet, de Privas, le 11 avril 1690 (Duroure, notaire). Il fut dÈputÈ par la paroisse d'Alex aux Etats |
Boissin, notaire de Valence |
Auteur de la branche de la Combe et Vaumale, reprÈsentÈe en 1800 par Louis-FranÁois-CÈsar, seigneur de Vaumale, nÈ le 15 janvier 1768, CondÈen. Il avait ÈpousÈ Balbe-Mathilde Dumoulin, fille d'un ÈmigrÈ, et se fixa en Angleterre |
Cayres, notaire |
Maintenu par jugement souverain du 28 janvier 1669 Le 26 juin 1640, il vendit ý Gabriel d'Hautefort de Lestrange, seigneur de Joanas, les censes, rentes et droits seigneuriaux qu'il avait dans le mandement de Joanas, comme ayant droit de Jean et d'AimÈ de la Motte Chalendar, pËre et frËre de sa femme; et ce qu'il avait acquis le 20 octobre 1616 de messire Annet de Borne de LaugËres sur Champussac, Bouteillac et Vallos, comme ayant droit de Melchior de VogÅÈ de Rochecolombe |
RiviËre, notaire |
Le mandement de Joas et ses seigneurs, Raymond de Gigord: Porte d'or ý la montagne de trois copeaux de gueule, celui du milieu plus ÈlevÈ et surmontÈ d'une colombe d'argent tenant en son bec un rameau d'olivier de sinople, au chef d¹azur chargÈ de trois fleurs de lys d'or. Devise: Regi fidelitatem Iilia coronant Cette maison, ancienne en Languedoc, se dit originaire du diocËse de Sarlat, en PÈrigord. Elle a ÈtÈ maintenue dans sa noblesse par jugements souverains: 1¯ de l'intendant du DauphinÈ Du GuÈ, le 10 mars 1667; 2¯ par l'intendant de Languedoc, M. de Bezons, le 28 janvier 1608. Elle prouva encore sa noblesse devant les Etats du Languedoc le 3 dÈcembre 1774 et le 27 novembre 1779. Badier a dressÈ en 1779 une gÈnÈalogie sur les mÈmoires fournis par M. de Fages, de Vaumale. Le marquis de Jovyac Ècrivait ý Dom Bourotte en fÈvrier 1781: "Nous avons ý Rochemaure M. le baron de Vaumale, de la maison de Fages de Rochemure, qui a fait une belle gÈnÈalogie; tous les Etats l'ont signÈe; il y est entrÈ plusieurs fois", (Collection du Languedoc). Cette famille a produit un grand nombre de branches, mais nous ne donnerons que les principales. Elle s'Ètablit d'abord au diocËse d'UzËs Armorial du Vivarais, BenoÓt d'Entrevaux: Armes: D'or, ý la montagne de trois copeaux de gueules, surmontÈe d'une colombe d'argent tenant en son bec un rameau d'olivier de sinople; au chef d'azur chargÈ de trois fleurs de lys d'or. (R. de Gigord). Deydier prÈtend que les armes primitives de cette maison Ètaient: D'or, ý la bande d'azur; alias: d'argent, ý la bande d'azur. Armes actuelles (1858): Parti au ler d'or, ý la bande d'azur; au 2e d'or, ý la montagne de trois copeaux de gueules, surmontÈe d'une colombe d'argent tenant au bec un rameau d'olivier de sinople; au chef d'azur chargÈ de trois fleurs de lys d'or (qui est de France). (Deydier, Mss.). La maison de Fages est trËs ancienne en Languedoc. Elle vint s'Ètablir en Vivarais vers 1384 et se dit originaire du diocËse de Sarlat (PÈrigord). Le Vicomte de Montravel nous dit (Revue du Vivarais, 1906, p. 436), que les de Fages, que l'on croit originaires du diocËse d'UzËs, vinrent se fixer ý LargentiËre, on ne sait ý quelle occasion, Deydier de Fages Ètait en 1484, bailli de Janilhac, en Vivarais. Son fils Jean, Èpousa ý LargentiËre le l0 juin 1523, Antoinette du Gua, fille de noble Raymond et de Marguerite de ChaldÈrac. Leurs descendants formËrent de nombreuses branches: 1¯ La branche des barons de Chazeaux qui s'Èteignit au XVIIIË siËcle; 2¯ Celle des seigneurs de SÈvÈrac fondÈe par Guillaume de Fages, seigneur de SevÈrac, capitaine au rÈgiment de la Roque le 30 avril 1643. Il Èpousa, le 30 avril 1645, RenÈe RÈgis, fille de noble Paul de RÈgis de la Taillade. Elle s'Èteignit en la personne de Antoinette mariÈe, en 1827, ý M. de Brossier de Buros; 3¯ la branche des seigneurs de Chaulnes, fondÈe par Jean de Fages qui avait ÈpousÈ, le 20 fevrier 1646, Catherine de Bonnefille, fille de Jean, coseigneur de Saint-Alban et de Catherine le MaÓtre. Le dernier que donne M. de Gigord est: Jules de Fages de Chaulnes, qui Èpousa, le 4 aoñt 1857, Caroline Copins de Miribel, fille d'Arthur-Loup, ancien maire de Grenoble, chevalier de Malte et des SaintsMaurice et Lazare, officier de la LÈgion d'honneur, et de Adrienne de Valory-Chatelar, dont postÈritÈ; 4¯ la branche des seigneurs de la Tour fondÈe par Jean-Jerome de Fages de La Tour, nÈ le 20 novembre 1740, qui Èpousa Marie-Charlotte de Fayet de Chabannes. Cette branche finit en la personne de Paul de Fages, comte de Rochemure, ancien officier des mobiles de l'ArdËche en 1870. Il Èpousa, le 2 janvier 1872, Anne-Marie-lsidore de Gaste, dont une fille; 5¯ la branche des seigneurs de Tauriers et de Bertis fondÈe par Guillaume de Fages, lieutenant-colonel au rÈgiment de LaugÈres, qui Èpousa, le 3 novembre 1622, Anne de la Motte, fille de Jean, syndic gÈnÈral de Languedoc. Branche Èteinte en la personne de Alain de Fages, mort en 1773; 6¯ celle des de Rochemure et Cheylus fondÈe par Jean de Fages qui Èpousa, le 29 avril 1708, (Privet, notaire), FranÁoise d'llaire de Jovyac, et dont l'arriËre petite-fille hÈritiËre de sa maison Èpousa, en 1815, son cousin Jean-FranÁois-Alexis de Fages de La Tour, sous-intendant militaire. Les de Fages furent maintenus dans leur noblesse par jugement souverain: 1Ë de l'Intendant du DauphinÈ, M. du GuÈ, le 10 mars 1667; 2Ë par l'Intendant du Languedoc, M. de Bezons, le 21 janvier 1668. Cette maison prouva encore sa noblesse devant les Etats du Languedoc, le 3 dÈcembre 1774 et le 27 novembre 1779. Elle fut reprÈsentÈe ý l'assemblÈe de la noblesse de Villeneuve-de-Berg en 1789 par six personnages et dame Marianne de la Rochette, veuve de Jean-Joseph de Fages de Rochemure, pour son fief de Bertis, ý Tauriers. Cette maison Ètait, avant la RÈvolution, richement possessionnÈe et alliÈe aux meilleures familles du Vivarais. Nobles Claude de Fages, seigneur de Chazeaux; Alain de Fages, sieur de Bertis; Jean de Fages, sieur de La Combe; Guillaume de Fages, sieur de SÈvÈrac; Jean de Fages, sieur de Chaulnes, leur pËre, maintenus par M. de Bezons, le 28 janvier 1669 et d'autres personnages de la mÍme maison furent dÈchargÈs, le 31 janvier 1698. (BibliothËque nationale, Mss, frs. 32557). M. Adrien Lascombe dans le RÈpertoire gÈnÈral des Hommages de l'EvÍchÈ du Puy, nous fournit les actes que nous transcrivons ici: 13 novembre 1618: Investiture donnÈe par messire Jacques de Serres, ÈvÍque du Puy, ý noble Jean de Fages, de l'acquisition qu'il avait faite de la terre, seigneurie et mandement de Chazeaux, au prix de 30 000 livres et hommages de la dite terre audit ÈvÍque par ledit Jean de Fages En 1646: Investiture donnÈe par messire Henri de Maupas du Tour, ÈvÍque et seigneur du Puy, ý Jean Vincent, sieur de Fabrias, de la ville d'Aubenas, pour l'acquisition qu'il a faite de noble Claude de Fages, seigneur de Chazeaux, de la haute justice que ledit seigneur de Chazeaux avait sur les habitants des lieux de Versas, le Maigry, la Soleyrine, le Tratel, le Teulat, Crouzous, Mondon, Chauves, le Paysau, Ecoron et Vidinhac en la paroisse d'Ailhon, des cens, rentes, lods et autres droits seigneuriaux qui lui Ètaient dñs ý Ailhon, Chalancon, Les Plans, Lestrade et Fons, paroisse d'Ailhon, pour la somme de 3.840 livres . En 1618: Noble Jean de Fages, seigneur de Chazeaux, habitant de LargentiËre, reconnait tenir en fief de messire Jacques de.Serres, ÈvÍque du Puy, le ch’teau, seigneurie et mandement de Chazeaux. Il doit rendre le ch’teau ý la rÈquisition de l'ÈvÍque. ~ Nous empruntons ý l'intÈressant travail sur les Demoiselles de Saint-Cyr, originaires du Vivarais, par M. Auguste Le Sourd, la note suivante, au sujet des armes de cette famille de Fages: (Nouveau d'Hozier, 128, Mss, frs. 31353. Dossier La Fage.): Cette maison de Fages-Vaumale n'avait conservÈ des de Fages que le chef de France, et ne portait que les armes des Dugua, ý raison du testament de noble Charles Dugua, seigneur de ValoubiËre, reÁu par Taranget, notaire, le 17 janvier 1530, par lequel il fait sa seur Antoinette, mariÈe ý noble Jean de Fages, son hÈritiËre, sous la condition que ses enfants porteraient ses armes. Armes des de Fages (ainsi inscrites ý Malte), (parti) au premier d'or ý une bande d'azur et une bordure de mÍme, qui est de Fages; au second d'or, ý la montagne ý trois coupeaux de gueules, celui du milieu plus ÈlevÈ que les deux autres, surmontÈ d'une colombe d'argent tenant en son bec un rameau d'olivier de sinople, qui est de Dugua; et sur le tout un chef de France. Une couronne de comte, en place de perle du milieu une fleur de Iys d'or, et ý celles des deux extrÈmitÈs une demi-fleur de Iys de mÍme. Devise: Regi fidelitatem lilia coronant. Au bas de l'Ècu: Intacta, pour supports: deux licornes d'argent cabrÈes. La Famille de Fages, d'aprËs la mÍme note, aurait repris ses armes complÈtes en 1779. Le baron de Fages-Vaumale se servait en 1784. (BibliothËque nationale. MÍme volume. Dossier Fages) d'un cachet portant seulement les armes des Dugua, mais conforme pour la couronne, les supports et la devise, ý la description qui prÈcËde. » Voir: Archives dÈpartementales: Inventaire.‹R. de Gigord. Saint-Allais. Chorier. L. de La Roque: Armorial du Languedoc. Poplimont: La France hÈraldique. D, Francus: Les Huguenots du Vivarais. Revue du Vivarais: table. M. A. Le Sourd: Les Demoiselles de Saint-Cyr, originaires du Vivarais. A. Lascombes: RÈpertoire gÈnÈral des Hommages de l'ÈvÍque du Puy. BibliothËque nationale, Mss. frs, 32293, 32557. A. Mazon: Histoire d'une petite ville au XVIIP siËcle. Revue du Vivarais, 1903, p. 34 et suivantes; 1906, p. 436. Armorial de 1696, p. 624. |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.