BALDIT |
MariÈ de PrÈvauchËres, rÈsidant ý Laborie. |
TÈmoins : Simon Marron son grand pËre, Suzanne Darasse sa grand mËre. |
TÈmoins : Pierre Marron chirurgien, Pierre Blanc, Antoine Rocher, Jean Louis Blanc. |
P&M : Etienne Baldit, Marie Baldit. Masneuf curÈ |
TÈmoins : Jean et Jean Maurin (pÈre et fils), |
TÈmoins : Louis Souleiret et AndrÈ Croze. |
Le serment des prÍtres ý la Constitution civile du clergÈ, exigÈ en novembre 1790, scinde l'ArdËche en deux blocs hostiles. Le district du Tanargue se distingue par son refus du nouveau statutavec seulement 16 % de curÈs jureurs alors que dans les districts du Coiron et du MÈzenc ils sont plus de 50 %. … Ruoms, le curÈ Joseph Augustin Balmelle refuse de prÍter serment ý laConstitution civile du clergÈ. Le 18 juin 1791, le maire Bernard et ses conseillers municipaux envoient au procureur syndic du district du Tanargue un compte rendu qui ne laisse aucun doute surleur connivence: «. . . nous certifions que ces fonctionnaires publics (le curÈ et le vicaire) ne se sont point prÈsentÈs au greffe de notre municipalitÈ pour la prestation de leur serment. Aureste, nous sommes fort contents d'eux, ils n'ont jamais prÈchÈ que la paix et l'union et ce ne serait qu'avec regret que nous nous en verrions privÈs. Au moyen de quoi, nous vous supplions devouloir nous les conserver». MalgrÈ le soutien de la municipalitÈ, Balmelle est remplacÈ le 9 octobre 1791 par un curÈ constitutionnel jureur, Terris, qui se marie avec Marguerite Mathon deux ans plus tard, le 4 novembre1793, ý Ruoms, devant le maire Jean Chalvet. Bizarrement, trois actes de mariage diffÈrents sont conservÈs dans les registres d'Ètat civil. L'un des trois dÈsigne le nouveau mariÈ: «Terris,prÍtre curÈ intrus de Ruoms » et porte la signature du curÈ rÈfractaire « Balmelle ». Cette Ètrange signature pourrait faire croire que Balmelle assistait au mariage du curÈ intrus. En rÈalitÈ,Balmelle a recopiÈ en juin 1801 les actes Ètablis par Terris pendant la pÈriode de clandestinitÈ. Terris quitte Ruoms en janvier 1794 et renonce ý la prÍtrise parun acte du 3 fÈvrier 1794: «LecitoyenJean-Baptiste Terris, prÍtre mariÈ, ci-devant curÈ de la commune de Ruoms, abdique lesacerdoce comme n'Ètant enfantÈ que par [erreur et la superstition, renonce ý sa cure, fait don ý la Nation de tout traitement qui pourrait lui revenir, remet ses lettres de prÍtrise du 2 juin1787 et dÈclare qu'au lieu de s'occuper ý prÍcher l'erreur et le fanatisme, il va s'occuper ý servir sa patrie, ý lui donner des dÈfenseurs et ý propager les lumiËres de la raison dans lacommune d'Aizac, districtdu Coiron qu'il va babiter» signÈ Terris. Il Ètait probablement fort impopulaire comme le montre le procËs intentÈ ý Jean-Baptiste LabrugËre en 1792 pour proposinjurieux contre la nouvelle constitution et contre Terris. L'accusÈ avait traitÈ Terris «d'intrus et de mauvais sujet intÈressÈ aux bÈnÈfices». Balmelle se cache, jusqu'au moment o˜ la chute de Robespierre entraÓne le rel’chement des mesures de Terreur: les habitants qui l'ont protÈgÈ vont le rechercher, il est rÈtabli le 25 avril 1795et radiÈ de la liste des ÈmigrÈs le 13 mai. Il s'est rÈfugiÈ d'abord au ch’teau de Chaussy en 1791, mais une lettre de Privas, le 29 fÈvrier 1792, met en garde Jean-Baptiste Tourre de ne pasdonner asile ý l'ancien curÈ « de crainte que par trop de bontÈ, il ne se compromette». Ensuite, les avis divergent quant aux lieux o˜ se serait cachÈ Balmelle: dans «la grotte du curÈ», oudans un trou sur la falaise de la rive opposÈe de l'ArdËche prËs du barrage, ou dans la grotte de Baume Grena au confluent de la Ligne et de l'ArdËche selon une autre tradition orale ý Ruoms,ou chez lui ý Brahic selon un texte autographe (est-il authentique ?), ou encore dans la citerne de Charles Tourre ý Peyroche; probablement un peu partout en fonction du danger. |
Fille mËre de Sanilhac depuis 2 ans au lieu de Peirefy. |
TÈmoins : Pierre et Claude Deleuze. |
P&M: Sieur Pierre Ranquet, demoiselle Louise Ranquet ayant prÍtÈe pour elle la main Jeanne Dussaud. D'Agrain curÈ |
TÈmoins: Sieur jean FranÁois daurand bachelier es-droits de la ville du St Esprit, FranÁois Lasseray receveur des douanes du Roy habitant de Vallon, Antoine laurion, Jean Bertrand. Labrot vicaire L'Èpoux est dit habitant la ville du St Esprit t ses parents de la ville de Dijon |
TÈmoins : Anthoine Boissin, Anne Tastavin |
TÈmoins : Joseph Meiras, Louis Chambon |
TÈmoins : Anthoine Galine, Catherine Aldin |
TÈmoins : Pierre Bandon, Jean Filhol, FranÁois Maurin, Claude Rourissol |
TÈmoins : Dominique Julian, Anthoine Menu (ont signÈ) |
TÈmoins : Jean Boudon, Marie Gascon |
Ces pages ont ÈtÈ crÈÈes par Oxy-gen version 1.37f, le 20/10/2007.